Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Attaques au nord du Burkina: «Les populations ont le droit de se défendre»

Publié le mardi 29 juin 2021  |  RFI
Début
© AFP par Issouf Sanogo
Début avril, 62 personnes ont été tuées à Arbinda, lors d`attaques jihadistes suivies d`affrontements intercommunautaires.
Comment


Au Burkina Faso, le pouvoir est la cible de nombreuses critiques depuis l’attaque jihadiste qui a causé la mort de 132 personnes à Solhan, dans la nuit du 4 au 5 juin 2021. Après la société civile, c’est l’opposition qui veut manifester samedi prochain, le 3 juillet. Ousseni Tamboura est le ministre de la Communication et le porte-parole du gouvernement burkinabè. De passage à Paris, il répond aux questions de Chirstophe Boisbouvier.

RFI : Dori, Kaya, Titao, depuis deux semaines, les manifestations se multiplient dans le nord du pays, au cri de « des morts, des morts, on n’en veut plus ! ». Qu’est-ce que vous répondez au ras-le-bol des populations ?

Ousséni Tamboura : Alors, je veux leur dire que nous entendons ces cris, cette clameur de la population suite à la recrudescence des attaques terroristes. Il faut le rappeler, c’est à la suite de l’attaque de Solhan, et plus récemment d’une embuscade contre des policiers, que nous sommes entrés dans cette série de marches. Ce cri a été entendu par le président de la République, que vous avez entendu hier apporter sa réponse en disant : « oui, j’entends cela : il ne faut pas se tromper d’ennemi, il faut rester concentrés, résilients et unis. Il y a certainement des choses à améliorer, je me suis engagé aussi à les améliorer, et je prendrai des décisions dans ce sens, pour faire en sorte que nous puissions venir à bout de ces agressions terroristes contre notre pays. »

Cette attaque de Solhan, c’était dans la nuit du 4 au 5 juin dernier, on a compté au moins 132 personnes tuées, c’est l’attaque la plus meurtrière depuis 2015. Comment expliquez-vous une telle horreur et que ces villageois aient pu être tués sans qu’on puisse les défendre ?

Je ne peux pas me l’expliquer. D’abord, je m’interroge sur la barbarie de l’acte. Comment peut-on tuer 132 personnes qui sont des civils sans armes ? C’est la première fois que nous avons autant de victimes.
... suite de l'article sur RFI

Commentaires