Le 04 octobre dernier le ministre de la Fonction publique, du travail et de la Sécurité sociale a rencontré la presse pour un compte rendu du déroulement des épreuves de concours directs. Ces dits concours se sont déroulés du 10 au 20 septembre dernier. Entouré de son secrétariat général et de son directeur de l’Agence de recrutement de l’Etat, le ministre a déclaré aux hommes de la presse que " le pétrole n’a pas coulé ", en d’autres termes aucun cas de fraude ni de tentative de fraude n’a été relevé.
Et cela, dit-il, est à mettre à l’actif de ses agents mais aussi de la presse qui accompagne le ministère dans ce long processus de concours. Vue la décentralisation amorcée dans l’organisation des concours et la possibilité pour les candidats de s’informer par SMS sur leur lieu de composition, cela a considérablement réduit les retards consécutifs aux difficultés d’identification de leur salle de composition par certains candidats.
Que s’est-il réellement passé au déroulement des épreuves de la Magistrature ? A cela, le ministre Ouattara a répondu : " Le premier ennemi des concours, c’est la rumeur ". Il souligne que " l’incident avec ce concours, c’est qu’il y a une erreur dans la conception du sujet de droit pénal ; ce qui a poussé les organisateurs à annuler la première composition et à faire reprendre l’épreuve ".
aA l’heure actuelle, ce sont les résultats des concours paramilitaires et ceux qui ont trait à l’éducation qui n’avaient pas encore été publiés. Ce sont 1225 candidats qui attendent de subir les épreuves sportives dans ces concours.