Baptisée « Taanli » («cohésion» en langue gulamanchema), l'opération, en cours depuis le 10 juin, a été planifiée par un état-major conjoint entre le Burkina Faso et le Niger.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Cette opération a mobilisé des forces terrestres et aériennes des deux pays et plusieurs centaines d’hommes, selon l’état-major général des armées burkinabè.
Comme bilan, l’état-major annonce la neutralisation d’une centaine de terroristes. Des armes de guerre, des fusils de chasse, une centaine de motocyclettes et des véhicules ont été saisis et détruits. Des barres d’explosifs, de l’acide sulfurique, des cordeaux détonants et d’autres matériels servant à la fabrication des engins explosifs improvisés ont été également saisis.
Pour le général Salifou Modi, chef d'état-major général des armées du Niger, ces résultats sont à la hauteur des attentes. « Une bonne partie de leur logistique a été détruite et surtout les moyens que ces terroristes utilisent pour freiner nos troupes », souligne-t-il.... suite de l'article sur RFI