Chaque année, le pays perd environ 247000 hectares de forêts. Une situation très préoccupante selon le ministère de l’Environnement qui appelle à un changement de comportement. À l’occasion du salon international de l’arbre qui se déroule en ce moment à Ouagadougou, des spécialistes expliquent aux populations les différentes techniques de préservation de la nature.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
L’agriculture extensive, la production du charbon de bois pour la cuisine, et la recherche de l’or sont les principaux facteurs de destruction de la forêt au Burkina Faso. Ces trois facteurs détruisent à eux seuls, environ 80% de l’environnement, selon Bertrand Tapsoba, inspecteur principal des eaux et forêts, et directeur des forêts et de la reforestation. « À l'allure où vont les choses, le Burkina risque d'être confronté aux difficultés liées au changement climatique qui va avoir des répercussions sur nos populations locales. S'il n'y a plus d'arbre, il n'y a plus de vie. Mais les gens ne l'ont pas encore compris. »... suite de l'article sur RFI