Revue technique conjointe du portefeuille de la Banque mondiale au Burkina : un diagnostic pour mieux définir les approches et atteindre de meilleurs résultats

Publié le mercredi 23 juin 2021 | Ministère

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(Ouagadougou, le 23 juin 2021). Le Gouvernement du Burkina Faso et la Banque mondiale tiennent, ce mercredi 23 juin 2021, à Ouagadougou, une revue technique conjointe du portefeuille des projets et programmes sur le thème: ''Planification opérationnelle des projets et programmes de développement financés par la Banque mondiale''.

Placée sous la présidence du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané KABORE, représenté par son Conseiller technique, Abdoulaye ZONGO, par ailleurs président national du Comité de suivi de la coopération avec la Banque mondiale, cette revue technique conjointe va permettre aux participants d’analyser les aspects institutionnels et techniques, les mesures de sauvegardes environnementales et sociales, de passation des marchés et de gestion financière liées à la planification et la programmation des activités des projets et programmes financés par la Banque mondiale au Burkina Faso. L’objectif étant d’améliorer les performances du portefeuille des projets et programmes.
Selon le représentant du ministre, la problématique de la planification opérationnelle fait ressortir que les performances des différents projets et programmes sont diversement appréciées, mais de façon globale elles restent en deçà des attentes.
En effet, les indicateurs d’exécution, notamment les décaissements, la passation des marchés, les mesures de sauvegardes environnementales et sociales ne sont pas satisfaisantes et nécessitent des efforts continus et soutenus. Les travaux de la revue consisteront donc à analyser le processus de planification des activités des projets et programmes financés par l’institution financière dans l’optique de définir les meilleures approches et de dégager les mesures pour mieux anticiper et coordonner les actions pour l’atteinte de meilleurs résultats de développement dans les échéances prévues.

Ces travaux porteront sur trois (03) thématiques relatives à l’élaboration des plans de production des documents de sauvegardes environnementales et sociales; l’élaboration de plans de passation de marchés réalistes pour supporter les prévisions de décaissements; et l’élaboration de prévisions annuelles de décaissements d’au moins 30% de l’encours non décaissé au 1er juillet 2021 ainsi que les outils de suivi de leur réalisation.
Deux communications seront également livrées par la Direction générale de l’économie et de la planification et la Banque mondiale. Elles porteront respectivement sur les grands principes directeurs d’une bonne planification des activités programmées en cohérence avec le cadre logique/résultats, et l’élaboration de plans de travail et de budget annuels ambitieux et réalistes.
Pour la représentante de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow FAM, le constat sur l’insécurité et les déplacés internes appelle à repenser le mode d’opération pour se tourner résolument vers la gestion axée sur les résultats pour un meilleur impact de développement au profit des populations. Selon elle, de nombreux défis restent à relever pour la mise en œuvre des projets et programmes à la hauteur des attentes et des ambitions du Burkina Faso.
Sur un échantillon de dix projets, dont les revues à mi-parcours sont déjà réalisées, sur 50 indicateurs de développement, seules les cibles de 50% des indicateurs seront atteintes. Aussi des écarts importants sont relevés entre les prévisions de décaissements et les réalisations effectuées. Beaucoup de contrats signés ont tardé à être exécutés en raison de l’absence de synchronisation avec la préparation des instruments de sauvegardes environnementales et sociales.

A.O

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