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Insécurité: de plus en plus de cas d’agressions sexuelles sur des mineurs selon la Gendarmerie nationale

Publié le mercredi 16 juin 2021  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Photo d`illustration
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Dans ce communiqué, la gendarmerie nationale du Burkina Faso attire l’attention des parents sur des cas récurrents de viols sur des mineures, en l’occurrence des petites filles dont la plus jeune avait 3 ans. Les élèves sont fortement impliqués dans les cas d’abus sexuels. La gendarmerie invite à dénoncer tout cas de viol dans ses Brigades, au Commissariat de Police ou en appelant sur ses numéros d’urgence : 16, 17 et 1010.

« Les faits se sont passés dans un quartier de Ouagadougou. Le viol est commis sur deux fillettes de 10 ans de la classe de CM1 et CE2.

Un homme ayant la trentaine révolue, vivant en couple avec une femme est impliqué dans des cas de viols sur des filles mineures. Ce monsieur dont la femme serait en province, abusait sexuellement des fillettes de son voisinage, dont l’âge ne dépasse pas 10 ans en l’absence de son épouse.

Selon les faits racontés par la première victime, l’adulte l’a un jour interpellée de retour d’une boutique, où elle avait été envoyée par sa maman. L’adulte, l’ayant interceptée sur le chemin, la renvoya chez lui pour chercher une pince dans sa cour, chose que la fillette de 10 ans, accepta. La fillette arriva dans la cour mais ne vit pas de pince. L’homme arriva au même moment et lui dit de rentrer dans sa chambre, que la pince doit être sous son lit. Ignorant tout du plan de l’homme, la fillette entra dans la chambre du monsieur. Alors, l’homme se précipita dans la chambre et referma sa porte. Une fois à l’intérieur, il menaça la fille de ne pas crier au risque de lui faire du mal.

Il traina la fillette dans son lit et abusa d’elle sexuellement. Après son forfait, il donna des injonctions à la fillette de ne jamais révéler ça à ses parents. Ce fut le premier cas de viol sur cette dernière. Par la suite, l’acte s’est répété, puis devenu une habitude entre les deux. Il faut noter qu’auparavant, la fillette partait s’amuser dans la cour du monsieur chaque fois que sa femme était là.

Un jour la fillette était couchée à la maison et sa tante constata qu’il y’avait un liquide qui coulait de son vagin. Interrogée, la fillette ne donna pas de réponse. Mais avant ça, sa maman avait constaté un changement de comportement en elle, sa démarche également n’était pas la même. La fillette, s’était rétractée et rejetait tout en bloc.

Au vu de la gravité du constat et de la pression des parents, la fillette décida alors de raconter les faits en dénonçant l’auteur de ses blessures vaginales. Le diagnostic d’un gynécologue a permis de confirmer le viol.

En outre, le même auteur entretenait d’autre rapport avec une première fillette dans la discrétion. C’est donc le deuxième cas qui a révélé le premier.

Plusieurs cas de viol sont signalés dans nos brigades. La plus jeune victime est une fillette de trois (03) ans.

Les élèves sont fortement impliqués dans les cas d’abus sexuels. Certains se permettent de séquestrer d’autres filles mineures et font venir des adultes pour entretenir des rapports sexuels avec ces dernières. Ces adultes en contrepartie, donnent de l’argent qui est reparti entre eux.

Nos unités sont disponibles pour vous accompagner.

N’hésitez pas à vous rendre à la Brigade de Gendarmerie ou le Commissariat de Police le plus proche ou à nous contacter sur nos numéros d’urgence : 16 , 17 et 1010.

La Gendarmerie nationale, une force humaine à votre service ».

Halima K
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