Ouagadougou – Le secrétaire permanent du Centre national pour la Coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse, CN-CMAPR), Dieudonné Ouattara a présenté jeudi, les activités de son institution aux membres du gouvernement a constaté l’AIB.
« C’est la première session ordinaire de l’année 2021. Il était important de faire la communication sur la compréhension du système d’alerte précoce au Burkina Faso, son mécanisme, les objectifs et le travail qui se fait au niveau du centre d’alerte précoce. La 2e communication a fait le bilan des activités de l’année 2020, les perspectives pour l’année 2021 et les activités en cours. La 3e communication sur les résultats de l’étude sur les défis sécuritaires dans la région de l’EST du Burkina Faso ».
Le secrétaire permanent du Centre national pour la Coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse, CN-CMAPR), Dieudonné Ouattara s’exprimait ainsi à l’issue de la 1ère session ordinaire 2021 du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso, le jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou.
Au titre de bilan, le contrôleur général de police confie que « le centre a mené en 2020, des actions en terme de prévention, d’anticipation sur la sécurité humaine, par rapport aux études menées sur les défis sécuritaires dans la région de l’EST qui ont produit des recommandations ».
Pour que ces recommandations puissent apporter un tant soit peu une solution à ce qui se passe au niveau de la région de l’EST, il ajoute que «ces recommandations ont eu une bonne écoute au niveau des membres du gouvernement et du Premier ministre.»
Ainsi de l’avis M. Ouattara « il y a une mise en œuvre au niveau sectoriel et chacun est appelé à prendre en compte ces recommandations pour alléger la situation dans la région de l’Est »
Pour ce qui est des recommandations, le secrétaire permanent a pointé du doigt en exemple la question du maillage sécuritaire car avec la porosité des frontières il faut revoir la situation des postes sécuritaires à ces lieux ». Egalement il « a fait allusion à la cohésion sociale, l’engagement communautaire dans la lutte ».
S’agissant des perspectives Dieudonné Ouattara a indiqué « qu’il y aura la poursuite des activités, des études anticipatives dans les régions qui ne sont pas au rouge pour qu’on puisse contrecarrer certaines menaces, les risques et les vulnérabilités de ces régions afin de permettre d’être dans l’alerte précoce ».
Institué au Burkina Faso par décret N°2016 586/PRES/PM/MDNAC/MATDSI/MAECBE/MINEFID du 01juillet 2016, le Mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires est une initiative des chefs d’Etat prise le 14 juillet 2014 à Accra, lors de la 45e session ordinaire de la CEDEAO.
Conformément à son organisation et son fonctionnement ledit mécanisme comprend le conseil d’orientation et de suivi (COS) et le Centre national pour la Coordination de la réponse (CN-CMAPR).
Le Conseil d’orientation et de suivi est placé sous l’autorité du Premier ministre est l’organe d’orientation, de suivi et de contrôle du mécanisme.
Le Centre national pour la coordination de la réponse est l’organe opérationnel du mécanisme chargé de mettre en œuvre les orientations du Conseil d’orientation et de suivi.