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Burkina: A 22 ans, il est condamné pour le viol d’une fillette de trois ans

Publié le jeudi 10 juin 2021  |  AIB
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© Autre presse par DR
La Grâce présidentielle accordée à des prisonniers
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Banfora, Un jeune homme de 22 ans qui souffrirait de troubles mentaux, a été condamné mardi à cinq ans de prison fermes pour avoir violé une fillette de trois ans.

Un jeune homme de 22 (SB) ans comparaissait hier mardi, au cours d’une audience correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Banfora (TGI) pour flagrant délit de tentative de viol sur une fillette de trois ans, requalifié en viol.

De passage dans la cour de récréation d’une école, l’intéressé a pu tromper la vigilance des deux sœurs de la victime pour la traîner dans une maisonnette.

«J’ai un peu pénétré seulement, mais j’ai vu que c’était petit et je n’ai pas continué. Je l’ai seulement doigtée», a-t-il déclaré sans la moindre pudeur.

Le fautif s’obstinait à atteindre son but, jusqu’à l’arrivée de personnes attirées par les cris et pleurs de la petite fille.

Selon le Procureur, SB est un consommateur de stupéfiants et souffrirait de troubles psychiques qui ont obligé sa mère à l’emmener à Banfora pour ses soins à la pharmacopée traditionnelle.

Celui qui est à son troisième agression dans la ville de Banfora sur des fillettes de moins de 10 ans, s’adonnait, semble-t-il, aux mêmes pratiques depuis son village natal.

Le parquet a estimé que malgré l’état mental du prévenu, il est responsable de ses faits. Le Procureur a requis deux ans fermes, une amende de six cent mille (600 000) FCFA et 100 000 FCFA au titre des dommages et intérêts.

Au verdict, le tribunal a condamné l’accusé à 60 mois d’emprisonnement et 600 000 FCFA le tout ferme plus une amende de 100 000 FCFA pour les dommages et intérêts.

Le Procureur n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’assistance sur les cas de viol qui sont en train de prendre une proportion dans la région des Cascades. D’ailleurs, c’est pour donner l’alerte et éveiller les consciences, que le Procureur a souhaité que ce procès se tienne en audience publique au lieu d’un huis clos.

Agence d’information du Burkina

MY/NO/ata/ak
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