La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a débuté lundi, à Gaoua (Sud-ouest), des assises criminelles devant juger 18 dossiers au nombre desquels, des meurtres, des trafics de stupéfiants, des traites de personnes et des avortements.
Dans sa démarche de se rapprocher aux justiciables, la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso séjourne dans le chef-lieu de la région du sud-ouest en vue de juger des dossiers criminels.
Au cours de ces assises qui se tiennent du 7 au 17 juin 2021 à Gaoua, 18 dossiers concernant des crimes d’assassinat, des meurtres, des trafics de stupéfiants, des infractions liées à la traite des personnes et à des avortements dans lesquelles des personnes sont décédées, vont connaitre leurs dénouements.
«Depuis le début de l’année, nous avons fait une programmation tournante pour juger les dossiers des différentes juridictions. C’est le tour de Gaoua surtout qu’ici nous avons un nombre important de dossiers qui n’étaient pas encore jugés », a précisé le substitut du procureur général près la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso, Moussa Dianda.
A l’écouter, la peine maximale qui pourrait être prononcée lors des procès est la prison à vie. Par ailleurs, le substitut du procureur général a informé qu’à la suite des criminels, 19 dossiers correctionnels vont être également jugés les 18 et 19 juin prochain.
«Nous lançons un appel à la population de sortir massivement pour assister aux audiences. Ainsi, elle comprendra le fonctionnement de la Chambre criminelle et comment les procédures judiciaires sont menées et nous pourrons mieux nous comprendre», a lancé Moussa Dianda.