Il s’appelle Halidou SANFO à l’état civil. Né en 1973 à Ouaellé dans la commune de Yako et enseignant de profession, il a la lourde tache de conduire le parti de l’œuf à la victoire au soir du 02 décembre 2012. Placé en tête de liste provinciale aux législatives et candidat aux municipales dans son village, il entend, avec l’expérience des vieux briscards comme Ernest Nongma OUEDRAOGO de Bokin et Fidèle KIENTEGA de Samba, mener le combat avec militantisme et conviction : sa principale devise, c’est l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations sur la base d’une jeunesse épanouie.
C’est à la faveur de la crise de 1998, consécutive à l’assassinat de notre confrère Norbert ZONGO qu’il fera son intrusion dans l’univers politique, plus exactement le 13 janvier 2001. Ainsi, il va reléguer au second plan son activisme syndical pour l’aventure politique, cadre plus élargi qui à ses yeux, n’est que "la suite logique d’un combat entamé depuis le lycée ". Pour son choix sur le SANKARISME, sa conviction tient en une seule phrase : " j’ai l’habitude de dire à mes amis que plusieurs Burkinabé aujourd’hui doivent leur salut, leur culture, leur ouverture d’esprit au Président Thomas SANKARA ".
Comme dans tout combat politique, les difficultés sont légion face à l’insuffisance des moyens financiers. Mais pour SANFO, ce problème est pallié par le militantisme convaincu et convaincant de l’UNIR/PS. "Nous sommes installés durablement dans les communes et villages du Passoré….il nous suffit d’activer nos mécanismes", s’est-il satisfait de l’appropriation de la ligne du parti par les structures et responsables du parti à la base. D’ailleurs, fait-il remarquer, "c’est ma proximité avec les structures et surtout avec les camarades qui ont été ma force". Maintenant qu’il a les destinées du parti en mains au Passoré, M. SANFO, qui a déjà entrepris des relations avec d’autres partis, entend maintenir et renforcer la cohésion au sein de la fédération du Passoré.
Rigoureux et perspicace dans ses stratégies d’approche, c’est un jeune bien connu dans les arcanes de son parti qui ira à l’assaut des populations avec la ferme conviction de rafler les sièges, le maximum possible, aux élections couplées du 2 décembre. Nullement impressionné par les adversaires, l’UNIR/PS, riche d’une bonne frange de camarades fidèles, veut faire mieux qu’en 2006 et 2007. Légèrement favoriser par les nombreux mécontentements au CDP, le parti de l’œuf doit néanmoins faire face à l’arrivée tonitruante du MAP, Mouvement Africain des Peuples, en lice pour les mêmes joutes électorales.
Porté dans le cœur par la jeunesse de son parti, M. SANFO se veut un candidat fédérateur de tous les espoirs d’une jeunesse "abandonnée" par les tannants du pouvoir actuel. Résolument et au regard du travail d’araignée déjà abattu, c’est un parti sur lequel il faut compter à l’image de la place du parti au plan national. Pour l’heure, M. SANFO, les autres candidats et leurs collaborateurs sont sur le qui-vive en attendant l’ouverture officielle de la campagne prévue pour se dérouler du 17 au 30 Novembre 2012.