Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry, a été reçu en audience, le mardi 2 juin 2021, par le président Bissau-guinéen, le Général Umaro Sissoco Embalo.
Présent au pays de Amilcar Cabral dans le cadre de la première commission mixte de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Guinée-Bissau, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry, a rendu une visite de courtoisie, le mardi 2 juin 2021, au président Bissau-guinéen, le général Umaro Sissoco Embalo.
A sa sortie d’audience, le ministre burkinabè en charge des affaires étrangères a expliqué qu’il est porteur d’un message de son « frère et ami » Roch Marc Christian Kaboré. Un message de renforcement des liens d’amitié et de fraternité entre la Guinée Bissau et le Burkina Faso.
« Nous appartenons au même espace économique, culturel et géographique. Nous sommes deux pays fortement liés. Mieux, nous avons la chance d’avoir deux chefs d’Etat qui ont des liens d’amitié et de fraternité très forts qui datent d’avant leur entrée en fonction comme présidents », a-t-il soutenu. En vue de renforcer davantage ces liens, a poursuivi le ministre Barry, les deux chefs d’Etat avaient donné des instructions « fermes et claires » à Bissau en septembre dernier, pour la mise en place de la commission mixte en vue d’une avancée fructueuse de la coopération bilatérale.
« La ministre des Affaires étrangères de la Guinée-Bissau et moi avons travaillé d’arrache-pied avec nos différents experts et ambassades pour aboutir à cette commission mixte avec à la clé, des accords très importants », a-t-il précisé. Alpha Barry a donc salué la « sagesse et la clairvoyance » des présidents Kaboré et Embalo qui ont eu cette vision de rapprocher davantage les deux pays. Le vice-premier ministre de la Guinée-Bissau, Soares Sambu, a également reçu en audience le ministre burkinabè des Affaires étrangères. Rien n’a filtré de leurs échanges.