Le gouvernement burkinabè a invité vendredi, la jeunesse à s’impliquer dans l’élaboration de la vision 2050 de la CEDEAO qui vise le développement « économique accéléré et durable » des pays membres.
«Chère jeunes, vos contributions seront d’un grand apport pour l’élaboration de la vision 2050 de la CEDEAO» a déclaré vendredi le secrétaire général du ministère burkinabè en charge des Affaires étrangères Seydou Sinka.
M. Sinka s’exprimait à l’occasion de la commémoration conjointe de la journée de l’Afrique et du 46e anniversaire de la CEDEAO.
«Le présent anniversaire se tient dans un contexte de parachèvement de la mise en œuvre de la vision 2020 adopté en 2007 par la conférence des chefs d’Etats et du gouvernement de la CEDEAO», a –t-il rappelé.
Seydou Sinka a expliqué que cette vision qui préconisait une plus forte implication de la population à la base, prônait le passage d’une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples.
Il a annoncé la tenue d’un symposium sous le thème «la CEDEAO que nous désirons à l’horizon 2050», afin «de recueillir les attentes des jeunes futurs dirigeants de nos Etats et de CEDEAO».
Notons qu’à l’occasion de la célébration conjointe de la journée de l’Afrique et du 46e anniversaire de la CEDEAO, un panel a été organisé, sous le thème «les grands défis de la CEDEAO au 21e siècle».
D’après Seydou Sinka, ce panel constitue une occasion pour identifier les défis et de présenter les adaptations opérées par la CEDEAO pour la promotion de l’intégration régionale.
Il a indiqué qu’à l’issu de ces échanges, il en ressortira un référentiel régional qui permettra de redéfinir de meilleures stratégies pour une sous-région prospère, uni et sécurisé et tenant compte des aspirations et des attentes des citoyens.