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Manifestations contre les reformes scolaires : l’AESO appelle ses camarades à poursuivre la lutte

Publié le vendredi 28 mai 2021  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Manifestations contre les reformes scolaires : l’AESO appelle ses camarades à poursuivre la lutte
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Après quelques jours d’accalmie suite à l’arrestation d’une dizaine d’élèves et à la fermeture du plus grand lycée du pays, l’Association des élèves et scolaires de Ouagadougou (AESO) a sonné à nouveau la mobilisation de ses troupes pour manifester contre les reformes engagées dans le système scolaire. Au cours d’une conférence de presse ce jeudi 27 mai 2021, elle a condamné la répression de la lutte par le gouvernement qui a causé la mort de 2 élèves et plusieurs autres blessés, et appeler ses membres et sympathisants à ne pas baisser les bras.

Deux élèves tués, un autre qui perd un œil et plusieurs autres blessés à des degrés divers. C’est le triste bilan des manifestations depuis quelques mois contre les réformes scolaires.

En plus de cela, des actes de vandalisme, dont le saccage du bureau du proviseur du lycée Zinda et la destruction de son véhicule. Deux parties se pointent du doigt. Les élèves accusent le gouvernement, qui a ordonné la répression, d’avoir causé la mort de leurs camarades.

Selon le gouvernement les élèves, qu’il pense être manipulés, sont les auteurs des actes de vandalisme exagérés. A chaque occasion, chaque protagoniste ne manque pas de donner sa version des faits. Ce jeudi 27 mai, c’était au tour de l’Association des élèves et scolaires (AESO) qui a invité la presse pour en parler ou du moins pour sonner une fois de plus la mobilisation à la tutte contre les réformes qu’ elle qualifie «d’anti-élèves».

Selon l’AESO, les accusations portées contre les élèves sont fausses. Ce ne sont pas des élèves qui ont saccagé le bureau du proviseur ni détruit sa voiture. « Ce jour-là, il y avait la répression. La police gazait les manifestants. Ils nous ont chassés, et nous sommes rentrés dans l’établissement. C’est à notre sortie qu’on a entendu que le bureau a été saccagé. Nous ne savons pas ce qui s’est passé », s’en lave les mains le porte-parole des élèves.

Réaffirmant sa détermination à poursuivre la lutte, l’AESO a exigé la libération sans délai des élèves détenus à la MACO, la prise en charge des blessés par le gouvernement et la réouverture immédiate du lycée Philippe Zinda Kaboré. "Si nos exigences ne sont pas prises en compte, l’Etat sera le seul responsable de la dégradation du climat social", prévient le syndicat scolaire.

A l’ensemble des élèves, elle a appelé à s’armer de courage et à ne pas baisser les bras afin qu’ils fassent barrage à ces reformes quelque soit le temps que cela prendra.


Halima K
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