Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce jeudi, continuent de commenter la situation au Mali, sans oublier l’actualité nationale largement dominée par des faits de société.
Le quotidien national Sidwaya revient sur un cas d’intoxication alimentaire supposée dans une localité du Centre-ouest, mettant en exergue à sa Une: «Intoxication alimentaire supposée à Pella : Un drame, de nombreuses questions».
Selon le journal, sept membres d’une famille ont trouvé la mort, après avoir consommé un met (couscous), le 21 mai 2021, à Daboala, village de la commune de Pella, dans la région du Centre-Ouest.
Sidwaya rapporte également que le Service régional de police judiciaire (SRPJ) du Centre-Nord a présenté à la presse, le mercredi 27 mai 2021 à Kaya, un groupe de trois mineurs, dont un élève de 10 ans, soupçonnés de menaces terroristes.
A ce propos, le journal Le Quotidien laisse lire en première page : «Insécurité dans la région du Centre-nord : Un groupe d’enfants se faisant passer pour des terroristes, mis aux arrêts».
Pendant ce temps, le quotidien privé Le Pays titre : «Daouirba dans la commune de Tougouri : Des mineurs qui terrorisaient les populations, aux arrêts», là où L’Express du Faso se contente de mentionner : «Région du Centre-nord : Ils se faisaient passer pour des terroristes».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il affiche : «Insécurité au Centre-Nord : des enfants qui se faisaient passer pour des terroristes».
Sous le titre : «Divagation des animaux à Ouaga : La police municipale va à la chasse», le même journal rapporte que depuis hier mercredi, la police municipale sillonne la ville de Ouagadougou, à la chasse d’animaux en divagation.
«Pour cette première journée de l’opération, qui va s’étaler sur 4 jours, plus de 200 petits ruminants ont été capturés dans les arrondissements 3 et 8 de la capitale», écrit L’Observateur Paalga.
Le quotidien national Sidwaya revient sur l’effondrement de bâtiments scolaires, mentionnant que «le gouvernement s’engage à situer les responsabilité».
Le sujet est évoqué par L’Express du Faso (quotidien édité à Bobo-Dioulasso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’ à travers l’article intitulé : «Mauvaise qualité des infrastructures, il faut que les sanctions tombent».
Le même journal consacre sa chronique à la situation au Mali où le président de la Transition, Bah Ndaw et le Premier ministre, Moctar Ouane ont rendu leur démission mercredi, suite à leur arrestation deux jours plus tôt, par le vice-président de la transition, le colonel Assimi Goïta.
A en croire L’Express du Faso, après les démissions «tout est à refaire», car, commente-t-il, il s’agit d’«un retour à la case départ, neuf mois après la mise en place des organes de la transition».
Aujourd’hui au Faso abonde dans le même sens lorsqu’il renchérit qu’«en 48 heures et à 38 ans, dont plusieurs passées à la tête de l’Unité spéciale de Kati, le colonel Goïta a ramené le Mali 9 mois en arrière avec son deuxième putsch».
«Voix hésitante, quoique tonnante, barbe de broussaille bien taillée, éternelle tenue kaki, l’actuel homme fort du Mali a froissé et jeté la Charte de la Transition, mis entre parenthèse le peuple et la Communauté internationale dont il se soucie comme de ses premiers pataugas ! », fait remarquer l’éditorialiste.
C’est à juste titre que Sidwaya, dans son ‘’L’Autre regard’’, parle du «dilemme malien».