Burkina: Le projet MODHEM+/DDC s’investit dans la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs

Publié le jeudi 27 mai 2021 | AIB

© Autre presse par DR
La gouverneure du Centre-sud, Josiane Kabré a remercié la Coopération suisse et la SNV pour la mise en œuvre du projet

Le projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs/ composante infrastructures pastorales (MODHEM+/DDC), mis en œuvre par l’Organisation néerlandaise de Développement (SNV) avec le soutien financier de la Coopération suisse, a été officiellement lancé, le mercredi 26 mai 2021, à Manga dans la région du Centre-sud.

Après une première phase concluante de 18 mois dans onze (11) communes du Burkina Faso entre 2017 et 2019, le projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs (MODHEM+), mis en œuvre par l’Organisation néerlandaise de Développement (SNV), est passé à sa mise à l’échelle.

La cérémonie consacrant le début officiel du nouveau projet dénommé Projet d’actions complémentaires au projet MODHEM+ (MODHEM+/DDC) a eu lieu, mercredi 26 mai 2021, à Manga.

Prévu pour une durée de quatre ans, soit du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2024, le MODHEM+/DDC est financé à hauteur de 5 millions d’euro soit environ 3 milliards 300 millions de francs CFA par la Direction de Développement de la Coopération suisse (DDC).

Le projet intervient dans 20 communes réparties dans quatre régions du Burkina Faso que sont le Centre-sud, le Centre-ouest, le Sud-ouest et les Cascades.

A termes, il compte toucher au total 290 000 acteurs directs et plus de 800 000 acteurs indirects, selon le responsable du projet Kassoum Ouédraogo.

L’objectif premier du MODHEM+/DDC, a-t-il indiqué, est de contribuer à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales des zones bénéficiaires.

Ce, à travers la réalisation d’infrastructures et l’aménagement d’espaces pastoraux, l’appui aux acteurs des chaines de valeurs pastorales notamment les femmes et les jeunes, la création d’un cadre institutionnel, réglementaire et politique favorable au pastoralisme et le renforcement des capacités des parties prenantes.

Pour le chef du bureau de la Coopération suisse au Burkina Faso, Jean Michel Limat, le soutien de son pays à l’initiative, s’inscrit dans une dynamique de coopération visant à accompagner le Burkina Faso à relever les défis au niveau du secteur agropastoral.

Lesquels défis d’ailleurs, a-t-il ajouté, sont rendus aujourd’hui difficiles eu égard au contexte de changement climatique et de crises sécuritaire et sanitaire persistants.

La Directrice pays de SNV, Jeannette De Regt, s’est félicité de la confiance renouvelée par la Coopération suisse pour la mise à l’échelle du projet implémenté avec succès lors de sa première phase.

«Vous pouvez être rassurés que nous nous appliquerons comme toujours à conduire à bon termes ce projet au bonheur des populations», a déclaré Mme De Regt à ses partenaires et collaborateurs.

Toutefois, pour engranger les résultats escomptés, la directrice pays de SNV a exhorté les collectivités bénéficiaires et le département de tutelle, le ministère des Ressources animales et Halieutiques (MRAH) à s’y impliquer effectivement.

Représentant le ministre en charge des Ressources animales, la gouverneure du Centre-sud, Josiane Kabré, a traduit « la disponibilité du gouvernement à accompagner la SNV pour une mise en œuvre réussie du projet».

Pour leur part également, les maires de communes, se réjouissant de bénéficier de l’exécution du MODHEM+/DDC, ont assuré de leur engagement et leur pleine participation auprès de la SNV. «J’exprime toute la reconnaissance et la profonde gratitude de l’ensemble de mes pairs maires de communes qui bénéficieront du programme», a confié à ses hôtes le maire de la commune de Manga, Jérôme Rouamba.

Présente au Burkina Faso depuis 1970, la SNV travaille dans trois principaux secteurs que sont l’Agriculture, les énergies renouvelables et l’eau, l’hygiène et l’assainissement. La Coopération suisse, quant à elle, comptabilise, à ce jour, 47 ans de relations bilatérales avec le pays des Hommes intègres.

Agence d’information du Burkina

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