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Burkina Faso: «On a perdu les trois-quarts de la région de l’Est», Mahamoudou Sawadogo,Chercheur

Publié le mardi 18 mai 2021  |  Netafrique.net
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© Autre presse par DR
Une vue de terroriste
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Le Service pastoral pour la formation et l’accompagnement des responsables (SEPAFAR), au cours de sa rencontre mensuelle, le dimanche 16 mai 2021 à Ouagadougou, a abordé la thématique de la «politique de sécurité nationale : défis et perspectives».

L’objectif de ce panel est de contribuer à une appropriation des défis de la sécurité ainsi que les attentes vis-à-vis de la population à la fois bénéficiaire et actrice suivant le paradigme de la sécurité.

Pour la Dr Fati Sampala/ Balima, enseignante-chercheuse en sciences politiques à l’Université Thomas Sankara, la raison principale de l’insécurité au Burkina est l’effondrement des systèmes de gouvernance, dû pour une large part au favoritisme et à l’utilisation abusive des instruments gouvernementaux de coercition afin d’ancrer l’exclusion politique et sociale.

La panéliste trouve aussi que le problème du terrorisme est justifié par l’absence de l’Etat dans les zones et le manque d’infrastructures dans le domaine de la santé et de l’enseignement. Elle ajoute qu’au-delà de l’absence de l’administration, les populations sont confrontées aux raquettes.

Mahamoudou Sawadogo, ancien gendarme et expert en sécurité, a informé qu’en 2019, 1029 incidents ont touché une trentaine de provinces au Burkina Faso. Des incidents qui ont fait plusieurs milliers de victimes.

Pour lui, l’opération Otapuanu dans l’Est a failli parce qu’il n’y a pas eu une bonne préparation et les pays voisins qui sont le Togo, le Bénin et le Niger n’ont pas été impliqués dans la lutte. « Ce qui fait que pendant l’opération, les terroristes se sont refugiés dans ces pays-là. Et après l’opération, ils sont revenus en force. La preuve en est qu’on enregistre plus de 300 incidents et on a perdu les trois-quarts de la région de l’Est. Ce qui veux dire que l’opération n’a pas permis de stabiliser, au contraire, cela a permis une progression plus rapide et plus pernicieuse des groupes terroristes » affirme-t-il.

Les groupes terroristes s’enrichissent par les prises d’otages, le blanchiment d’argent, le développement des trafics de drogues et des pierres précieuses ainsi que la cybercriminalité.

En termes de perspectives, le colonel-major Barthélemy Simporé
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