Au Burkina Faso, comme chaque année, la célébration de la fin du mois de ramadan se fera en famille. Les musulmans, comme à l’accoutumée, partageront le repas avec leurs frères et voisins d’autres religions. Mais avec les conséquences de la crise sécuritaire et sanitaire, la fête ne fera pas dans l’allégresse. Les prix ont augmenté sur les marchés. Commerçants et clients se plaignent de la situation. À quelques heures de la célébration de l’Aïd-el-Fitr, RFI a fait un tour dans certaines familles et sur les marchés.
Pour la célébration de l’Aïd-el-Fitr, ce jeudi 13 mai, Mady Zampaligré a invité ses amis. Il se rend au marché pour s’acheter quelques poulets, mais il se rend très vite compte que les prix ne sont pas abordables. « Cette année, les prix ont augmenté. C’est trop cher. Je suis allé au marché, j’ai trouvé le coq à 4 500 francs CFA et la poule à 3500 francs. Mais on est obligé de faire avec, on n’a pas le choix. »
« Il n’y pas de chrétiens ou de musulmans… »
Les revendeurs de volailles accusent la crise sécuritaire et sanitaire pour justifier cette augmentation des prix.... suite de l'article sur RFI