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Démolition de la mosquée Pazanni : le gouvernement tranche et attribue le terrain à la FAIB

Publié le vendredi 7 mai 2021  |  aOuaga.com
mosquée
© Autre presse par DR
mosquée de Pazanni
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Une crise née de la démolition d’un édifice religieux à Pazanni, situé dans l’arrondissement 09 de la commune de Ouagadougou, affecte depuis octobre 2020, le climat social. A l’origine entre deux individus, la crise, consécutive à l’exécution d’une décision de justice, a, par la suite, eu des répercussions au sein de la population.

Cette situation, peut-on lire dans un communiqué signé du ministre de l’Administration territoriale, Clément Pengdwendé Sawadogo, a emmené le gouvernement à prendre des mesures conservatoires à l’effet de préserver la paix et la cohésion sociale.

« L’évolution de la crise ayant permis au gouvernement de mieux cerner les circonstances dans lesquelles celle-ci a éclaté, et les enjeux qui l’entourent, le gouvernement décide de ce qui suit :

1. l’expropriation du terrain litigieux pour cause d’utilité publique ;

2. l’attribution dudit terrain à la Fédération des Associations Islamiques du Burkina Faso (FAIB) à l’effet de permettre la réalisation de toute infrastructure ou toute activité en faveur de la communauté islamique ;

3. la cession d’un autre terrain à Monsieur OUEDRAOGO Jacques, attributaire légal du terrain litigieux, en guise de compensation. », tranche le communiqué

Le gouvernement appelle chaque burkinabè au respect strict de la législation et de la règlementation en matière foncière quel que soit le motif invoqué.

Par ailleurs, il appelle à la retenue et à la responsabilité individuelle de chacun afin que la paix et la cohésion sociale soient préservées en toute circonstance.

En rappel, un litige foncier est né entre deux individus. D’une part, Moussa Guigma, qui occupait les lieux où il y avait érigé une mosquée et une école franco-arabe et qui assurait être présent sur le site depuis 2007, donc avant le lotissement. Il possède des documents émanant du ministère de l’Education nationale, du Cadastre et de la Direction générale de l’Urbanisme qui attestent qu’il est le propriétaire légal du terrain. D’autre part, Jacques Ouédraogo, un instituteur, qui revendiquait aussi la paternité du terrai dont il avait un arrêté du ministère de l’Economie et des Finances, le reconnaissant comme propriétaire. Une décision de justice avait abouti à la démolition du site par un huissier en septembre 2020.


Halima K
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