Le matin du 3 mai, des individus armés non-identifiés ont attaqué le village de Kodyel, située à 300 kilomètres à l’est de la capitale Ouagadougou. Selon les informations rapportées par les médias, au moins 30 personnes ont été tuées dans cette attaque mais le nombre exact de victimes reste pour l’heure inconnu.
Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général a réitéré « la solidarité des Nations Unies avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso dans leurs efforts pour lutter contre l’extrémisme violent et renforcer la cohésion sociale dans tout le pays ».
M. Guterres a présenté ses condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’au gouvernement et au peuple du Burkina Faso.
Il s’agit de la deuxième attaque en moins d’une semaine dans l’est du Burkina Faso. Le 27 avril, trois personnes, dont deux journalistes espagnols, ont été tuées aux confins du Parc national d’Arly, une zone classée réserve de biosphère par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Comme ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté à une insécurité croissante qui engendre des besoins humanitaires importants. Fin mars, plus de 1,1 million de personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).... suite de l'article sur Autre presse