Liberté de la presse : le Burkina bien à l’aise dans la célébration 2021

Publié le mardi 4 mai 2021 | aOuaga.com

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Liberté de la presse : le Burkina bien à l’aise dans la célébration 2021

C’est en tant que champion d’Afrique francophone que le Burkina a célébré ce lundi 3 mai 2021 au Centre national de presse / Norbert Zongo (CNP/NZ), la 28e journée mondiale de la liberté de presse. En effet, selon le rapport de Reporters sans frontière (RSF), le pays des Hommes intègres est classé 1er en Afrique francophone, 5e en Afrique et 37e dans le monde en terme de liberté de la presse. Tout de même quelques atteintes à l’exercice de la profession ont été enregistrées au cours de l’année 2020.

‘’La viabilité de l’entreprise de presse’’, c’est sous ce thème que le Burkina a commémoré cette 28e Journée mondiale de la liberté de presse.

Le moins qu’on puisse dire est que le pays des Hommes intègres est bien à l’aise cette année pour parler de liberté de presse car cité en bon exemple dans le rapport 2020 de Reporters sans frontière (RSF). En effet, le Burkina occupe la 5e place sur le continent après l’Afrique du Sud (4e), le Ghana (3e), le Cap Vert (2e) et la Namibie (1ère). Ce qui en fait le 1er en Afrique francophone en matière de liberté de presse.

Dans le monde, le Burkina occupe la 37e position sur 180 pays, juste après la Slovénie (36e), la Slovaquie (35e), la France (34e) et le Royaume-Uni (33e). Une place confortable qui a réjoui plus d’un, même si, ont d’ailleurs fait remarqué les intervenants à la cérémonie, des atteintes à l’exercice de la profession ne peuvent passer sous silence. Il s’agit notamment de cas d’agressions et de menaces « par balles » de journalistes.

Se référant au thème de la célébration, le président du comité de pilotage du Centre de presse Norbert Zongo, Inoussa Ouédraogo, a relevé que « ce maillon indispensable à la production de l’information est en péril. Cette journée mondiale se tient dans un contexte où le Burkina Faso est plus ou moins bien côté au plan de la liberté de presse ». Tout de même, a-t-il exhorté, « nous ne devrions pas perdre de vue que les défis restent entiers pour construire des médias économiquement viables, professionnellement irréprochables, libres et indépendants de toutes les chapelles politiques et des pouvoirs économiques, participant au renforcement de l’Etat de droit et à l’élargissement des espaces de liberté ».

Un panel sur le thème de la célébration a réuni plusieurs communicateurs, responsables de médias.

L'occasion a aussi été saisie par le CNP/ NZ pour procéder au lancement du prix de la Meilleure journaliste 2021 et du prix Norbert Zongo du journalisme d'investigation.

Un hommage a aussi été rendu à l’enseignante en communication, Marie Soleil Frère Minoungou, décédée dans la nuit du 18 au 19 mars 2021.

Halima K

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