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Burkina : Un atelier pour valider l’étude sur l’état des lieux de l’agroécologie

Publié le samedi 1 mai 2021  |  AIB
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© Autre presse par DR
L`Organistion des Nations unies pour l`alimentation et l`agriculture (FAO)
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Ouagadougou – L’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a organisé vendredi à Ouagadougou, un atelier pour valider l’étude sur l’état des lieux de l’agroécologie au Burkina Faso, a constaté l’AIB.

Pour le représentant par intérim de de la FAO Burkina Faso, Abdoul Nasser Ibrahim, l’étude a été faite pour faire face à «un constat alarmant de la dégradation de la situation alimentaire et nutritionnelle de 690 millions de personnes à travers le monde».

Il ajoute que la situation de faim et de malnutrition persiste alors que «la FAO s’est engagé à atteindre l’objectif la faim zéro d’ici à 2030».

De l’avis de Abdoul Nasser Ibrahim, au regard des faits, il a fallu s’arrêter à une étape pour voir est-ce que le modèle agricole pratiqué dans les dix pays concernées peut permettre d’atteindre cet objectif.

«Malheureusement le constat a révélé que ce système agricole ne permettrait pas d’atteindre cet objectif. Ce qui a motivé la FAO à accompagner la CEDAO et le pays pour faire cet exercice», a-t-il expliqué.

S’agissant du rapport, le représentant par intérim confie qu’Il ressort «que les pratiques agricoles actuelles avec l’utilisation massives d’engrais chimiques et de pesticides contribuent énormément à la faim, à la malnutrition et à la pauvreté».

Et de préciser que «le rapport révèle qu’il existe par contre de très bonnes pratiques d’agroécologie au Burkina Faso dans certaines localités qui ne sont pas suffisamment connues».

«Pour ce faire c’est le lieu ici de partager ces bonnes pratiques agricoles et de les partager à l’échelle pour inverser la tendance», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, M. Ibrahim fait remarque qu’une des recommandations du rapport veut que «tous les acteurs isolés puissent créer une plate-forme pour échanger et partager les bonnes pratiques».

L’autre recommandation préconise «d’avoir assez de financement, d’interpeller les partenaires techniques, les donateurs à accompagner pour mettre à l’échelle ces bonnes pratique dans l’ensemble du pays ».

Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Aménagements hydroagricole et de la Mécanisation, Yassia Kindo a indiqué que «cette étude a permis de mettre à nue les faiblesses de notre système agricole pour une production durable».

Au regard de ces faiblesses, M. Kindo confie que le ministre en charge de l’agriculture et ses partenaires vont reformuler, afin d’intégrer des paramètres de gestion écologique pour s’inscrire dans la durabilité.


EY/ata/ak
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