Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire : Les membres sensibilisés sur la protection des biens culturels en période de conflit armé

Publié le jeudi 29 avril 2021  |  Ministère
Comité
© Autre presse par DR
Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire : Les membres sensibilisés sur la protection des biens culturels en période de conflit armé
Ouagadougou ce 29 avril 2021. Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique à travers SP/CIMDH, organise avec l’appui technique et financier de l’UNESCO, un atelier de sensibilisation des membres du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire sur la nécessité d’adopter des mesures de protection des biens culturels en période de conflit armé.
Comment


Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique à travers le Secrétariat permanent du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (SP/CIMDH) organise à Ouagadougou ce 29 avril 2021, avec l’appui technique et financier de l’UNESCO, un atelier de sensibilisation des membres du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire sur la nécessité d’adopter des mesures de protection des biens culturels en période de conflit armé.
La tenue de cette activité s’inscrit dans le cadre du respect par le Burkina Faso de ses engagements en matière du droit international humanitaire et plus spécifiquement de protection des biens culturels.
L’objectif général de cet atelier est de sensibiliser les membres du Comité Interministériel des Droits Humains et du Droit International Humanitaire (CIMDH) sur les règles et principes relatifs à la protection des biens culturels en cas de conflit armé, afin de leur permettre de contribuer à l’élaboration d’un avant-projet de loi.
De façon spécifique, il s’agit de :
- permettre aux membres du CIMDH de connaître les généralités sur la protection du patrimoine culturel au Burkina Faso ;
- sensibiliser les membres du CIMDH sur les règles et principes de la convention de la Haye qui protègent les biens culturels ;
- informer les membres du CIMDH sur l’état des lieux des mesures prises pour la protection des biens culturels en période de conflit armé ;
- permettre aux membres du CIMDH de connaître les enjeux de la protection des biens culturels en période de conflit armé.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par Safériba Issa Fayama, chargé de l’expédition des affaires courantes du cabinet de la ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, présidente du CIMDH. Il avait à ses côtés, Bély Herman Adoul Karim Niangao, représentant la ministre en charge de la Culture et Mme Julie Francine Yonli/Yaméogo, Secrétaire permanente du CIMDH.
Le représentant de la ministre en charge des Droits humains a rappelé dans son discours, le contexte et la justification de la tenue de l’activité. « Dans les conflits armés, les biens culturels sont pris comme cible directe des belligérants qui font de leur destruction un moyen de guerre avec pour objectif d’effacer l’identité culturelle de l’adversaire », a-t-il dit.
En vue de réprimer ces situations désastreuses, a ajouté Issa Safériba Fayama, il a été nécessaire que des mesures soient prises afin d’assurer une protection spécifique aux biens culturels en période de conflit armé.
« C’est dans ce cadre que la Convention de La Haye de 1954 relatif à la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses deux Protocoles de 1954 et de 1999 ont été adoptés », a-t-il souligné.
Le présent atelie, a poursuivi M. Fayama, vise à susciter l’intérêt et l’accompagnement des acteurs concernés pour une protection adéquate et concertée des biens culturels en cas de conflit armé. Il a exhorté les membres du CIMDH à prendre activement part aux échanges afin de dégager des perspectives et de faire des propositions qui permettront de contribuer de façon efficace à la mise en œuvre des actions qui seront entreprises pour le respect des engagements du Burkina Faso en matière de droit international humanitaire en ce qui concerne la protection des biens culturels.
L’atelier qui regroupe une trentaine de participants, se déroule sous forme de communications suivies d’échanges.
Commentaires