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Réconciliation nationale: “il n’y a pas d’avenir possible pour une nation, un peuple qui refuse de pardonner à ses frères et sœurs” (Abdoul Karim Sango du PAREN)

Publié le vendredi 9 avril 2021  |  NetAfrique.Net
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© Autre presse par DR
Réconciliation nationale: “il n’y a pas d’avenir possible pour une nation, un peuple qui refuse de pardonner à ses frères et sœurs” (Abdoul Karim Sango du PAREN)
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Le président du Faso a, au cours de la campagne électorale, proposé aux Burkinabè la réconciliation nationale comme un axe majeur de son nouveau programme de gouvernement. Les Burkinabè y ont adhéré en lui renouvelant très clairement leur confiance pour gérer leur destinée. Le Paren adhère au principe de la réconciliation nationale et soutient l’initiative présidentielle pour les raisons suivantes :
Notre parti est bâti sur le socle de la culture africaine dont certaines des valeurs nous prédisposent à la réconciliation nationale : Dieu, le pardon, la tolérance, la solidarité… Comme le disait l’Archevêque Desmond Tutu « il n’y a pas d’avenir sans pardon ». Dans ce sens, le Paren est conscient qu’il n’y a pas d’avenir possible pour une nation, un peuple qui refuse de pardonner à ses frères et sœurs qui ont commis des actes graves contre le principe de cohésion sociale.
Le Paren a la conscience tranquille pour s’engager dans un processus de réconciliation nationale. Ses responsables font partie des Burkinabè les plus légitimes pour soutenir un tel processus.
Toutefois, tirant leçon des processus de réconciliation nationale à pas forcés comme ce fut le cas en 2001, le Paren propose ce qui suit :
Garantir le principe vérité, justice et réconciliation selon la nature de chaque dossier.
Au regard de notre contexte assez particulier, où c’est plutôt la haine politique entre des acteurs qui a alimenté le processus de division au sein du peuple, il soit préservé prioritairement et principalement les intérêts des familles victimes des différents crimes ;
Le jugement accéléré et efficace des dossiers emblématiques des crimes de sang en cours de procédure. Ces procès, loin d’humilier les auteurs et complices de ces crimes, doivent avoir une vertu pédagogique pour rebâtir notre nation sur des valeurs plus sûres.
Le président du Faso doit pouvoir user de ses prérogatives constitutionnelles en matière de droit de grâce ou d’amnistie selon les cas, et si nécessaire au service de la réconciliation nationale
Eviter absolument de faire de la réconciliation nationale, un sujet fourre-tout.
Extrait de la déclaration liminaire de Abdoul Karim Sango à la conférence de presse du PAREN le 08 avril 2021
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