Trois mois après sa prise de fonction, l’ancien opposant entré au gouvernement multiplie les concertations. Au risque de se noyer dans les multiples problématiques qu’il entend régler ?
Zéphirin Diabré ne chôme pas. Le 9 mars, l’ancien opposant recevait une délégation de chefs peuls de l’Est dans les locaux de son ministère pour évoquer les tensions intercommunautaires qui sévissent dans cette région ainsi que les moyens de lutter contre les amalgames dont les communautés qu’ils représentent font trop souvent les frais.
Deux jours plus tard, il posait aux côtés des autorités coutumières du « Royaume de Boussouma », dans la région du Centre-Nord, à l’issue d’une rencontre lors de laquelle le porte-parole de Naaba Sigri, dima (roi) de Boussouma, assurait vouloir s’inscrire dans la dynamique de réconciliation nationale, tout en insistant sur le « droit de savoir » des victimes de violences.... suite de l'article sur Jeune Afrique