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Coopération Transfrontalière : les commissions en charge des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso vulgarisent l’accord-cadre

Publié le mardi 23 mars 2021  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Coopération Transfrontalière : les commissions en charge des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso vulgarisent l’accord-cadre
Le Secrétariat Exécutif de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) et le Secrétariat Permanent de la Commission Nationale des Frontières du Burkina Faso (SP-CNF) ont procédé respectivement le 12 mars à Ferkessédougou dans la région du Tchologo en Côte d’Ivoire et le 15 mars à Gaoua dans la région du Sud-ouest au Burkina à la vulgarisation auprès des acteurs de ces régions frontalières de l’accord-cadre de coopération transfrontalière entre le Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire le 31 juillet 2019 à Ouagadougou.
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Le Secrétariat Exécutif de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) et le Secrétariat Permanent de la Commission Nationale des Frontières du Burkina Faso (SP-CNF) ont procédé respectivement le 12 mars à Ferkessédougou dans la région du Tchologo en Côte d’Ivoire et le 15 mars à Gaoua dans la région du Sud-ouest au Burkina à la vulgarisation auprès des acteurs de ces régions frontalières de l’accord-cadre de coopération transfrontalière signé entre les Gouvernements du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire le 31 juillet 2019 à Ouagadougou.

Les deux ateliers de vulgarisation visaient à favoriser une véritable appropriation de cet instrument juridique par les acteurs concernés des deux pays. Pour ce faire, ils ont regroupé les chefs de circonscription administrative, les présidents des conseils des collectivités territoriales, les responsables des services techniques déconcentrés, les autorités coutumières et religieuses et les organisations de la société civile de la région des Cascades et celle du Tchologo d’un part, et du Sud-Ouest du Faso et du Bounkani d’autre part.

Il s’agit de faire de ces participants des puissants relais auprès de leurs communautés respectives pour une bonne compréhension et appropriation de cet accord-cadre pour la réussite de sa mise en œuvre.
Des activités ont meublé ces deux ateliers, il s’agit des communications en plénière relatives à l’accord-cadre suivi d’échanges portés sur les présentations des Commissions nationales des Frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Nurudine OYEWOLE, Coordonnateur technique chargé des affaires juridiques, des contentieux et de la coopération transfrontalière de la CNFCI a au cours de sa présentation sur la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire est revenu sur le contexte de la création de la CNFCI, c’est-à-dire le texte qui l’encadre, ses missions et les activités qu’elle a réalisées depuis sa création.

Madame Léontine ZAGRE, Secrétaire permanent de ladite commission a quant à elle, porté sur les organes de la Commission Nationale des Frontières que sont le Conseil des frontières (CF) et le secrétariat permanent de commission nationale des frontières (SP-CNF), et enfin sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ses missions. Une présentation animée conjointement par Nurudine OYEWOLE et Madame Mariame BANCE, chef du département de la coopération transfrontalière et du développement des zones frontalières au SP-CNF a fait ressortir le contexte d’élaboration de l’Accord-cadre, les objectifs, les parties prenantes, les domaines de coopération, les responsabilités des parties prenantes, les organes de gouvernance, le financement et le contrôle des actions de coopération transfrontalière, le règlement des différends, la durée, la dénonciation et les dispositions transitoires.

Les participants, qui ont manifesté un grand intérêt pour cet accord qui régira désormais les relations des acteurs aux frontières des deux pays ont encouragé l’action. Le Secrétaire permanent de la commission nationale des frontières (SP-CNF) a dans son message de fin témoigné sa gratitude aux participants pour leur disponibilité et la pertinence des échanges. « L’Accord-cadre, objet de la présente rencontre, permettra aux acteurs frontaliers des deux pays d’entreprendre dans un cadre légal et dans leurs domaines de compétence respectifs des actions de coopération et de développement des espaces transfrontaliers, toute chose qui contribuera à l’amélioration du bien-être des populations riveraines de la frontière. » a-t-elle affirmé. Elle a par ailleurs engagé les participants à s’inscrire résolument dans la mise en œuvre de cet accord selon elle, « il est impérieux que les acteurs frontaliers des deux pays saisissent cette opportunité offerte par cet instrument pour développer une dynamique de création et ou de formalisation des cadres de coopération. Car a t’elle argué, « à l’instar de ce qui se passe aux frontières Burkina -Mali ou Burkina- Niger ou des projets conjointement gérés ont été réalisés, ces cadres formels de coopération transfrontalière vous serviront de tribune pour faire des plaidoyers auprès des deux états et surtout des partenaires techniques et financiers en vue de l’élaboration et la mise en œuvre de projets/programmes qui bénéficieront aux populations de part et d’autre de notre frontière commune. Pour terminer, elle a traduit toute sa reconnaissance et sa profonde gratitude aux deux chefs de délégations pour la parfaite conduite des travaux et l’atteinte des résultats escomptés.

Coulibaly Abdramane, représentant monsieur Diakalidia Konaté le Secrétaire Exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) s’est réjoui de la tenue de cette rencontre qui permet aux structures en charge des frontières des deux pays de se retrouver encore une fois, moins d’un mois après la première rencontre de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina . Pour le représentant du secrétaire exécutif, « ces rencontres témoignent de la nouvelle dynamique que les structures en charge des frontières des deux pays entendent imprimer à leur collaboration. Pour lui en effet, « la coopération transfrontalière vient pour dynamiser les relations entre les populations de l’espace frontalier en y créant ainsi un climat de paix, de sécurité qui sont les préalables au développement socio-économique ». C’est pourquoi, il a vu en cet accord-cadre « un formidable outil de sécurité, de maintien de la paix, et de développement de l’espace transfrontalier commun ». Il a par la suite réitéré la volonté de la CNFCI à s’engager pleinement dans sa collaboration avec son homologue du Burkina Faso. En outre, il a saisi l’occasion pour encourager tous les acteurs en charge des frontières à saisir les opportunités qu’offre l’Accord-cadre de coopération transfrontalière des deux pays pour initier des projets communs afin de renforcer la sécurité, la cohésion sociale et la paix et donner un fort élan au développement socio-économique dans l’espace frontalier et transfrontalier commun. Il a clos son propos en assurant de la pleine disponibilité de la CNFCI à les accompagner pour la réussite de ces initiatives. Ces campagnes de communication sur la quintessence de cet accord-cadre ont été possibles grâce à l’appui financier du projet d’appui au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA).

Cyprien K. avec sercom
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