L’Association songuimanégré/Aide au développement endogène (ASMADE) a procédé, le 6 octobre 2012 à Ouagadougou, au lancement officiel du projet « appui aux acteurs et actrices du secteur de l’alimentation de rue dans la ville de Ouagadougou : du renforcement du pouvoir économique et technique vers l’autonomisation des femmes ». A la faveur d’une conférence de presse organisée à cet effet, les responsables de l’ONG, leurs partenaires et les bénéficiaires du projet ont décliné les grandes lignes du programme. Prévu pour se réaliser en 24 mois, ce projet compte toucher directement 4012 bénéficiaires.
Dans sa logique d’identification, de structuration et d’appui-accompagnement des acteurs et actrices de l’alimentation de rue dans 5 arrondissements de Ouagadougou, l’Association songuimanégré/Aide au développement endogène (ASMADE) a procédé, le 6 octobre 2012 à Ouagadougou, au lancement officiel d’un projet qui vise l’autonomisation de ceux-ci. Dénommé« appui aux acteurs et actrices du secteur de l’alimentation de rue dans la ville de Ouagadougou : du renforcement du pouvoir économique et technique vers l’autonomisation des femmes », ce projet est prévu pour se réaliser en 24 mois et compte toucher directement 4012 bénéficiaires. Les résultats attendus à l’issue de sa mise en œuvre sont, entre autres, le renforcement des capacités techniques des acteurs et actrices cibles ainsi que leur concertation. Le projet doit en outre permettre la reconnaissance de 45 micro-entreprises du secteur de l’alimentation de rue par des institutions compétentes en vue de valoriser le corps de métier. Ce qui favorisera leur accompagnement pour leur accès aux financements auprès des institutions de micro-finance, ainsi qu’une capitalisation, une modélisation et une diffusion des bonnes pratiques du secteur à travers un document et un film documentaire. Cet ambitieux projet qui a administrativement démarré le 1er août dernier est né du constat que le secteur de l’alimentation de rue, malgré une dizaine d’années d’appui par l’ONG ASMADE, reste confronté à plusieurs difficultés.
De la mise en œuvre du projet
Au nombre de ces problèmes, il y a la faiblesse des revenus accentuée par les difficultés d’accès aux crédits dans les systèmes bancaires, les différentes crises alimentaires et financières, etc. La professionnalisation du secteur devient alors un défi qu’il faut relever à tout prix pour faire face à ces contraintes. Le projet qui est censé répondre à cet impératif est financé par le Fonds genre du NEPAD et bénéficie de l’accompagnement technique des Actrices sociales des territoires ruraux (ASTER international).Le coût du projet est esstimé à 294 592 euros avec une contribution propre de ASMADE à auteur de 10%. Les activités prévues dans le cadre de sa mise en œuvre sont, entre autres, une étude pour diagnostiquer les besoins en renforcement des capacités des bénéficiaires, des formations techniques en gestion et marketing, leadership et prise de décisions, hygiène et qualité dans la production, gestion de stocks et approvisionnement, santé publique et alimentation, genre et développement, contrôle et normes de qualité. Il est également prévu l’animation de quatre centres d’alphabétisation en français, des voyages d’étude, des ateliers de partage d’expériences, des actions de plaidoyer sur les enjeux du secteur, le suivi de la qualité par la mise en place d’un dispositif de suivi de qualité.