Le Burkina Faso veut s’inspirer de l’expérience ghanéenne sur la production d’électricité avec des centrales à gaz

Publié le lundi 15 mars 2021 | Xinhua

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Prise de contact Roch/Gouvernement remanié
Le Président du Faso a pris contact avec le gouvernement Paul Thiéba III ce jeudi 1er février à la Présidence du Faso. 9 nouveaux ministres ont fait leur entrée dans ce gouvernement dont le remaniement a été opéré mercredi nuit. photo: Bachir Ismaël Ouédraogo, ministre de l’Energie

Le ministre burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, effectue une visite de travail au Ghana avec une délégation du 12 au 16 mars.

Selon un communiqué de la partie burkinabè diffusé dimanche, il s’agit pour le ministre et sa délégation de s’inspirer de l’expérience ghanéenne sur la production d’électricité avec des centrales à gaz mais aussi de discuter avec les autorités de ce pays frère pour une exploitation optimale du réseau d’interconnexion Bolgatanga-Ouaga durant la période à forte demande en électricité (avril-juin) qui débute.

L’un des objectifs des autorités burkinabè en charge de l’énergie est la diversification des sources d’approvisionnement et la recherche d’un outil de production performant, à moindre coût et respectueux de l’environnement, souligne le communiqué.

Pour cela, les centrales électriques à gaz naturel représentent une solution innovante pour le Burkina Faso.

Afin de s’inspirer de l’expérience du Ghana, le ministre et sa délégation ont visité samedi deux installations de la société Genser Energy, spécialisée dans la fourniture de solutions énergétiques durables et rentables. Il s’agit de centrales à gaz naturel respectivement situées à Damang (22,5 MW) et à Wassa (35 MW).

"Ce sont des installations peu encombrantes et à moindre coût comparativement aux centrales à fuel. Elles offrent également une énergie moins chère et propre (respectueuse de l’environnement) à en croire les premiers responsables de la société", note le communiqué.

Pour la délégation burkinabè, "cette belle expérience du Ghana est un exemple dont le Burkina Faso va se servir pour renforcer la production interne nationale, afin de réduire sa dépendance énergétique d’une part et également réduire le coût du kilowattheure d’autre part".

Les importations à travers les interconnexions avec le Ghana et la Côte d’Ivoire représentent 67% du mix énergétique du Burkina Faso.

Le coût élevé du kilowattheure dans le pays plombe l’économie et ne permet pas aux entreprises nationales d’être compétitives, a rappelé le ministère en charge de l’énergie.

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