Ouagadougou – Trois organisations de promoteurs immobiliers ont rassuré vendredi «l’opinion publique du non-arrêt de l’exercice de leurs activités».
«Des promoteurs immobiliers du Burkina organisent la présente conférence de presse pour assurer l’opinion publique nationale et internationale du non-arrêt de l’exercice de leurs activités par le ministère de l’urbanisme», a déclaré vendredi leur porte-parole, Roger Nikiéma.
Celui-ci s’exprimait lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, en réaction à la circulaire du ministre en charge de l’urbanisme, datée du 6 février dernier qui a suspendu le traitement des dossiers de promotion immobilière pour cause de «dérives».
Selon Roger Nikiéma, la circulaire du ministre est en réalité adressée «aux agents» de son département et «aux acteurs de la chaine d’activité» et non aux promoteurs immobiliers.
Il a aussi indiqué que les raisons qui ont motivé cette prise de décision sont, entre autres, «la lenteur administrative» dans le traitement «des dossiers occasionnant des manquements et irrégularités».
Pour Roger Nikiéma, la démarche du ministre entrave certes «provisoirement la validation des dossiers en cours de traitement» mais ne suspend pas les «activités de promotion immobilière qui normalement doivent pouvoir se poursuivre en toute liberté».
«Cette circulaire n’arrête pas notre activité, mieux, elle réaffirme la légalité d’exercice de notre métier et augure des perspectives de solutions pour le secteur», a-t-il conclu.
Roger Nikièma s’exprimait au nom de l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB) dont il est le président.
De même qu’au nom de l’Union nationale des promoteurs immobiliers du Burkina (UNAPIB) et du Syndicat des promoteurs immobiliers (SYNABIP) dirigés respectivement par Gibert Kafando et Daouda Badini.