En 2020, plus de 5 000 cas de ces violences ont été enregistrés dans les 13 régions du pays. Un chiffre en deçà de la réalité, car les victimes ou témoins s’abstiennent de dénoncer les cas de peur des représailles.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Depuis la mise en route du numéro vert (80 00 12 87), les opérateurs ont déjà enregistré plusieurs cas de violences basées sur le genre. Ces violences concernent toutes les couches sociales, selon Laurence Marchal Ilboudo, ministre de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille : « Le viol, les violences conjugales, les mutilations génitales féminines, les mariages d’enfants forcés, et bien d’autres constituent encore aujourd’hui le quotidien de nombreuses filles et femmes de notre pays. »... suite de l'article sur RFI