Soutenir la transformation du riz pour qu’il ne soit pas décortiqué et consommé hors des frontières... C'est l’objet d'une convention que viennent de signer deux partenaires au Burkina Faso.
Au Burkina Faso comme au Sénégal la production de riz ne permet pas de répondre aux besoins locaux. Non seulement elle n’est pas suffisante, mais surtout une partie des grains qui poussent localement est exportée notamment au Ghana, pour être décortiqués.
Pour retenir la production locale, les autorités viennent de lancer une nouvelle initiative : offrir des solutions de crédit aux unités de transformation de la plaine irriguée de Bagré, une zone située dans le centre-est du pays qui peine à attirer les investisseurs, selon une étude du Centre européen de gestion des politiques de développement.
La convention qui vient d’être signée entre la Banque agricole du Faso et les promoteurs de la plaine prévoit d'aider huit unités de transformation pour qu'elles puissent acheter du riz paddy, c’est-à-dire du riz brut, auprès des producteurs. Les prêts pourront aller de 16 à 250 millions de Fcfa soit de 24 à 380 000 euros.