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Journée internationale de la femme: Qui sont les femmes du gouvernement burkinabè ?

Publié le lundi 8 mars 2021  |  Service d’Information du Gouvernement
Déclaration
© Service d’Information du Gouvernement par DR
Déclaration de politique générale de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre
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. Madame Edith Clémence YAKA, Ministre déléguée chargée du budget



A 54 ans révolus, dont 27 ans passés en tant qu’agent public pour le compte du ministère en charge de l’économie et des finances, Madame Edith Clémence YAKA est entrée au gouvernement en 2016, en tant que ministre déléguée chargée du Budget, à la faveur de la formation du tout premier gouvernement du Président Roch Marc Christian KABORE. Elle y est restée jusqu’à ce jour et au même poste.

Sous la coordination du ministre de l’économie, des finances et du développement et sur les orientations du Gouvernement, elle a supervisé avec les équipes techniques, le basculement du Burkina FASO dans le Budget Programme en janvier 2017, en lieu et place du Budget objet, faisant de notre pays, le premier pays de l’UEMOA a exécuté son budget en mode programme.

Une réforme budgétaire inédite qui se poursuit à la grande satisfaction et à la fierté des différents acteurs.

Méthodique, tempérée et très rigoureuse, Madame Edith Clémence YAKA, ministre déléguée chargée du Budget et ses équipes veillent chaque année au respect strict des procédures et des délais liés aux différentes étapes du processus budgétaire, en dépit des contraintes de toute nature.

Titulaire d’un Certificat en Audit Finances obtenu à l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE) de Rabat au MAROC et d’une maitrise Maîtrise es Sciences Juridiques obtenue en 1990 à l’Université de Ouagadougou et Inspecteur du Trésor de formation, Edith Clémence YAKA, avant son entrée au gouvernement, était Directrice Générale Adjointe du Trésor et de la Comptabilité Publique.

Elle a également occupé les fonctions de Directrice de l’Exécution et des Statistiques Budgétaires à la Direction Générale du Budget, de percepteur près l’Ambassade du BURKINA FASO à Rabat au Royaume du Maroc et d’Agent Comptable non résident de l’Institut National de la Jeunesse, de l’Education Physique et des Sports (INJEPS).

Un riche parcours et une solide expérience qui lui donnent la qualification nécessaire pour assumer ses charges de ministre déléguée chargée du Budget.



. Madame Pauline ZOURE, ministre déléguée chargée de l’aménagement du territoire et de la prospective



Pauline ZOURE, la quarantaine bien sonnée, a fait son entrée au gouvernement en janvier 2016, sur la base d’un leadership très affirmé dans le domaine de l’aménagement du territoire. D’abord en tant que Secrétaire d’Etat chargé de l’Aménagement du Territoire de 2016 à 2018, puis en qualité de ministre délégué chargé de l’aménagement du territoire, de 2018 à 2021. Dans l’équipe Dabiré II, elle occupe depuis janvier 2021, les fonctions de ministre délégué chargé de l’aménagement du territoire et de la prospective. Sa mission, elle l’assume avec engagement et détermination afin de permettre au gouvernement de relever les défis liés à l’aménagement du territoire, à la prospective et d’améliorer la part contributive de ce secteur, à la promotion d’un développement durable.

Socio-économiste, Pauline ZOURE est titulaire d’un DESS en aménagement du territoire et développement local, d’un DESS en sciences environnementales, option Socio-Economie et d’un Master 2 de Recherche en Sociologie. Elle dispose d’une solide expérience dans les domaines de la conception et la mise en œuvre de politiques, l’élaboration des instruments et outils en aménagement du territoire, le développement local et l’environnement, la planification stratégique et les politiques sectorielles, la prospective, le suivi-évaluation de projets et programmes de développement.

Elle assure avec méthode, la supervision et la mise en œuvre d’importants programmes du gouvernement notamment, le Programme d’Urgence pour le Sahel (PUS), le Programme d’Appui au Développement des Economies Locales (PADEL).

De son jeune âge, elle tire la force de ses convictions et l’énergie nécessaire pour accomplir avec rigueur, les tâches qui lui sont dévolues, conformément à sa lettre de mission. Sa formation de base et les expériences acquises au cours de son parcours académique et professionnel et lors des études et travaux de terrain, ont fait de Pauline ZOURE, une professionnelle aguerrie des questions de planification stratégique et de développement.

Avant son entrée au gouvernement, elle a été chargée d’Etudes puis chef de service des politiques sectorielles à la direction générale de l’Economie et de la Planification du ministère de l’Economie et des Finances. Pauline ZOURE a par ailleurs été consultante auprès de plusieurs ONG et cabinet d’études.

De solides connaissances que Pauline ZOURE fait profiter au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement et à son pays.

A son actif, plusieurs mémoires de fin de cycle notamment :

- « Stratégies d’adaptation et d’articulation des quartiers spontanés à la ville : Causes et conséquences socio-économiques sur le développement urbain durable de la ville de Ouagadougou », pour l’obtention d’un DESS en Aménagement du territoire et développement local ;

- « Vulnérabilité socioéconomique, précarité écologique et gestions des ressources naturelles : représentations et implications des acteurs de la coupe du bois de chauffe des villages de Yagma et Wayen (Burkina Faso) » pour l’obtention d’un DESS en sciences environnementales ;

- « Précarité écologique et logique de survie entre représentations et implications des acteurs dans la gestion des ressources forestières dans la province du Ganzourgou », pour l’obtention d’un master 2 en sociologie ;



. Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO / MARCHAL, ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire


Femme politique engagée, madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL, est née en Guinée CONAKRY le 25 mai 1971. Elle est mariée et mère de six (06) enfants.

Femme d’affaires prospère, titulaire d’une licence en sociologie de l’Université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou, elle est élue en 2015 députée à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso. Membre de la Commission Défense et sécurité (CODES), elle est également coordonnatrice du Réseau des Parlementaires Femmes et Développement (RéPaFed) avec lequel elle mènera plusieurs actions dans le domaine de la protection et de la promotion des droits des femmes et des jeunes filles.

Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL siègera au parlement jusqu’en janvier 2018 date à laquelle elle est nommée ministre de la femme , de la solidarité nationale et de la famille. A la faveur du remaniement ministériel de février 2019, elle est reconduite à son poste avec en plus pour mission de coordonner la réponse humanitaire conséquence de grave crise humanitaire que connait le Burkina Faso.

En tant que ministre, madame ILBOUDO/MARCHAL qui a pour combat politique la protection des enfants et des femmes mène depuis 2018 plusieurs actions d’envergure notamment le retrait des enfants de la rue, la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) en particuliers les Mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages d’enfants et l’autonomisation des femmes.
Par ailleurs, en raison de la crise humanitaire sans précédent que connait le Burkina Faso avec plus d’un million de Personnes déplacées internes (PDI) composées en majorité de femmes et d’enfants, madame Marchal coordonne toute la réponse humanitaire à travers la mise en œuvre d’un plan de réponse humanitaire élaborée sous son leadership. Elle est constamment sur le terrain notamment dans les sites d’accueils temporaires afin d’apporter le réconfort à ses personnes.

A la faveur des élections couplées présidentielles et législatives, elle est brillamment réélue député à l’Assemblée pour le compte du parti au pouvoir et est sans surprise reconduite à la tête de son ministère en janvier 2021.

Par ailleurs, Madame ILBOUDO/MARCHAL est la présidente de la 7ème session de la conférence ministérielle sur le rôle de la femme dans le développement des États membres de l’OCI depuis Octobre 2018, elle est titulaire de plusieurs distinctions honorifiques dont ceux de : Officier de l’ordre de l’Étalon, Officier de l’ordre du mérite des Sports, et Médaille d’honneur des Sapeurs-Pompiers.




. Madame Madiara SAGNON / TOU, Ministre Déléguée chargée de la Décentralisation


Economiste gestionnaire et Administrateur des Services Financiers de formation, Madiara Sagnon/Tou a vu le jour le 31 décembre 1965 à Labola dans le département de Sidéradougou (province de la Comoé).

Son parcours scolaire commence en 1972 à l’école primaire publique de Labola pour le CP1. Le CP2 et le CE1 à l’école primaire publique de Douna dans la province de la Léraba. Elle achèvera son parcours scolaire primaire à l’école primaire publique du Camp militaire Daniel Ouezin Coulibaly à Bobo. Ces trois changements d’écoles sont dus aux différentes affectations administratives de sa tante maternelle, institutrice chez laquelle elle a passé une bonne partie de sa vie scolaire et secondaire.

Après son admission à l’entrée en 6ème, Madiara Sagnon/Tou est orientée au lycée municipal de Bobo Dioulasso jusqu’à l’obtention du Baccalauréat série D en 1986. Elle embrasse alors des études universitaires à l’Université de Ouagadougou à l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques (ESSEC), sa vocation première d’assistante sociale à l’Université de Dakar n’ayant pas abouti, faute de place pour les étudiants burkinabé.

Qu’à cela ne tienne, après deux (02) années de tronc commun, elle fit l’option de se spécialiser en Gestion des entreprises et obtint une Licence ès Sciences Economiques, option « Gestion des entreprises », puis une Maitrise dans la même option en 1991.

Elle se lance alors en quête d’emploi et effectue des stages et des contrats avant d’entrer en 1997 à l’Ecole Nationale des Régies Financières (ENAREF) à la suite d’un concours direct, couronnée par le diplôme d’Administrateur des Services Financiers en 1999. Elle est alors mise à la disposition du Ministère de l’Economie et des Finances en avril 1999, avec comme premier poste d’affectation la Direction Générale du Budget.

Madiara Sagnon/Tou ira ensuite servir, à partir de 2005, au Ministère des Mines, des Carrières et de l’Energie comme Directrice des Affaires Administratives et Financières, avec une double casquette : gérer le budget du ministère et les ressources humaines. Elle est confirmée au poste de Directrice de l’Administration et des Finances (DAF) en 2009 après la création de la DRH. Elle y reste jusqu’en juillet 2013 en même temps qu’elle entre au Conseil d’Administration de la SONABEL en tant qu’administrateur représentant le Ministère en charge de l’énergie.

En août 2013, elle est faite Conseiller Technique au Cabinet du Ministre des Mines, des Carrières et de l’énergie.
En 2016 son mandat d’Administrateur est renouvelé et elle est nommée Présidente du Conseil d’Administration de la SONABEL.
Le 24 janvier 2019, Madiara Sagnon/Tou fait son entrée au Gouvernement et se voit confier le poste de Ministre Déléguée auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale. Une riche expérience qui lui vaut de voir la confiance en elle renouvelée le 10 janvier 2021 par les plus hautes autorités qui lui confient le portefeuille de Ministre Déléguée chargée de la Décentralisation.

Sa carrière politique commence avec le Congrès pour Démocratie et le Progrès (CDP). Mais ses véritables ambitions politiques sont nées avec l’avènement du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) en janvier 2014. Candidate aux élections municipales de 2016, elle est élue Conseillère municipale MPP de son village au sein du Conseil municipal de la commune de Tiéfora dans la province de la Comoé. Elle va diriger la Présidence de la Commission « Affaires Economiques et financières » au sein du Conseil municipal, duquel elle démissionnera en février 2019 suite à son entrée au Gouvernement.

Dans le cadre des élections présidentielles et législatives du 22 novembre 2020, elle se voit confier le poste de Directrice provinciale de campagne de la province de la Comoé. Une mission qu’elle considère comme un honneur et un défi qu’elle relève avec brio en se faisant élire Députée MPP pour le compte de ladite province.
Madiara Sagnon/Tou est mariée et mère de deux (02) enfants.

Au titre des distinctions honorifiques, elle a été successivement faite Chevalier de l’Ordre du Mérite avec agrafe « finances », Chevalier de l’Ordre de l’Etalon et Officier de l’Ordre de l’Etalon.

Elle est membre du Rotary Club Arc-en-ciel (Inner Wheel Soleil) au sein duquel elle a occupé les postes de Trésorière et de Présidente. Les clubs rotariens sont des clubs services qui viennent en aide aux couches défavorisées et vulnérables (les veuves et orphelins, les malades, les handicapés, …).



. Élise Foniyama Ilboudo / Thiombiano, Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme


Nommée le 10 janvier 2021, Dr Élise Foniyama Ilboudo/Thiombiano a pris officiellement fonction en tant que ministre de la Culture, des arts et du Tourisme, le vendredi 15 janvier 2021.
1- État civil
Dr Thiombiano est née le 20 avril 1965 à Fada N’Gourma, d’un père instituteur et d’une mère ménagère.
Mariée et mère de trois enfants, elle s’exprime très bien en français, moyennement en anglais et parle couramment le gulmancema, le mooré, le djula et le djerma.

2- Parcours politique
Dr Élise Foniyama Ilboudo/Thiombiano a été élue député à l’Assemblée nationale lors de la 7e législature.
Elle y est devenue, par la suite, 4e vice-présidente de l’institution.
Aussi, elle est présidente de l’Union nationale des femmes du MPP.
À l’issue du double scrutin présidentiel et législatif du 22 novembre 2020, Dr Thiombiano a été réélue député dans la région de l’Est pour la 8e législature.

3- Diplômes
Titulaire d’une thèse de doctorat en Histoire et Archéologie, obtenue en 2010, Dr Thiombiano est aujourd’hui Archéologue-enseignante-chercheuse.
Maitre de Conférences en Archéologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH) au Département d’Histoire et Archéologie de l’Université Joseph KI-ZERBO, elle est aussi chercheuse associée à Paris 1 Laboratoire de l’histoire des techniques IHMC (CNRS) et au Laboratoire du département d’Anthropologie de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan.

4- Expériences professionnelles
Dr Élise Foniyama Ilboudo/Thiombiano a été Cheffe du département d’Histoire et Archéologie de l’Université Joseph Ki-Zerbo, de mars 2014 à mars 2017.
Elle est responsable de l’équipe des techniques au laboratoire d’Archéologie du département d’Histoire et Archéologie. En tant qu’enseignante-chercheuse, elle a conduit plusieurs travaux de recherches et de fouilles sur les sites métallurgiques de l’Oubritenga et du Sanmatenga et dans d’autres localités du Burkina Faso.

Dr Thiombiano a participé à plusieurs reprises, à la réalisation d’expositions muséales, puis à l’animation d’ateliers spécialisés sur le trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest, du Centre, etc.
Chercheuse associée à l’université Paris I, elle a aussi participé et dirigé plusieurs travaux de recherches dans le domaine de l’art, de la métallurgie, du patrimoine culturel. Elle est auteure et co-auteure de publications de plus d’une vingtaine d’articles scientifiques.

Elle est compétente dans les domaines suivants :
- Études ethno-historiques-archéologiques ;
- Gestion du patrimoine culturel ;
- Conception de projets de développement local ;
- Appui conseils-patrimoine culturel et touristique Enseignement-Recherche.



. Victoria OUEDRAOGO / KIBORA, 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲, 𝗱𝗲𝘀 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗣𝗿𝗼𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗶𝘃𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗚𝗮𝗿𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗲𝗮𝘂𝘅


Nommée par décret n°2021-0002/PRES/PM portant composition du gouvernement, la ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, Victoria Ouédraogo/Kibora, magistrat de grade exceptionnel, 6e échelon occupait le poste de Secrétaire permanente du Conseil supérieur de la magistrature (SP/CSM).

Concernant son parcours universitaire, on retient qu’en 1984 elle obtient le baccalauréat, série B au Lycée municipal de Bobo-Dioulasso. De 1984 à 1989, elle effectue des études en droit à l’Université de Ouagadougou, couronnées par une maîtrise en droit des affaires. En 1993, elle est admise au concours de la magistrature. Nantie du diplôme de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), mention bien, en 1995, Victoria Ouédraogo/Kibora est nommée Substitut du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, poste qu’elle occupe jusqu’en 2000.

De juin 2000 à juillet 2002, elle occupe les fonctions de juge au Tribunal administratif de Ouagadougou, et de juillet 2002 à août 2008, celles de Commissaire du gouvernement du Tribunal administratif de Ouagadougou. En août 2008, elle est promue Commissaire du gouvernement adjoint du Conseil d’Etat, fonctions qu’elle quitte en avril 2011 pour celles de Conseiller juridique du ministre chargé des Relations avec le parlement et des Réformes politiques. Quelques mois après, en juillet 2011 elle est promue Secrétaire générale du ministère de la Justice et de la Promotion des Droits humains, poste qu’elle occupe jusqu’en juin 2012. De juin 2012 à août 2014, Mme Ouédraogo est membre du Conseil d’Etat en qualité de Conseiller, et d’août 2014 à septembre 2016, membre du collège des conseillers au Conseil supérieur de la communication (CSC).

Du 20 septembre 2016 jusqu’à sa nomination le 10 janvier 2021 à la tête du ministère qui réunit à nouveau la Justice et les Droits humains, Victoria Ouédraogo/Kibora, à la faveur des réformes qui ont permis l’institutionnalisation du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) occupait les fonctions de Secrétaire permanente.

Au titre des fonctions cumulatives, la magistrate Ouédraogo a été de 2004 à 2007, membre de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation du Burkina Faso, avant de prendre les rênes de cette commission de 2007 à 2010.

La ministre a suivi plusieurs formations au plan national, régional et international sur divers thématiques en lien notamment avec le droit, la justice, les finances, le management et les élections.
Au titre des stages :
A Paris, en France, du 10 au 17 décembre 2011, « Le traitement judiciaire du terrorisme », organisé par l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) ;
A Bruxelles, au Conseil d’Etat de la Belgique d’octobre 2010 à janvier 2011, stage de perfectionnement sur le Contentieux administratif ;
A Dakar au Sénégal, en 2009, séminaire régional de trois jours sur la législation communautaire de la concurrence à l’intention des magistrats et des avocats des Etats membres organisé par l’UEMOA ;

A Tunis en Tunisie du 05 au 18 avril 2008, voyage d’étude et de partage d’expériences à la Direction générale de la concurrence ;
A Dakar au Sénégal, en 2005, stage de perfectionnement de trois semaines en Contentieux administratifs au Conseil d’Etat du Sénégal ;
Aux États-Unis du 07 au 30 août 1999, participation au programme des visiteurs internationaux des USA durant trois semaines sur le « Rôle de la Loi et l’Indépendance du Pouvoir judiciaire ».

La ministre Victoria Ouédraogo / Kibora a pour centres d’intérêts, la famille, les activités associatives de promotion et défense des droits des femmes, la lecture et le sport, elle a été particulièrement une grande joueuse de volley-ball. Elle est présentement la présidente de la section volley-ball de l’Étoile Filante de Ouagadougou.



. Madame Hadja OUATTARA / SANON, Ministre du Développement de l’Economie Numérique, des Postes et de la Transformation digitale


Titulaire d’un DESS en Réseaux Informatique et Multimédia et actuellement en préparation d’une thèse à l’Université Ouaga I Pr. Joseph KI-ZERBO, Hadja OUATTARA/SANON est une experte des technologies de l’information et de la communication depuis maintenant une vingtaine d’années. Celle qui dirige actuellement le département en charge de l’Economie numérique et des Postes depuis 2017, a servi de par le passé, aussi bien dans l’administration publique, privée que dans les ONG.

Avant d’occuper son fauteuil de ministre, Hadja OUATTARA/SANON a été Secrétaire Technique du Guichet Virtuel unique de l’Administration publique de 2015 à 2017. On note qu’elle n’est pas une inconnue de son ministère puisqu’elle a occupé de 2013 à 2015, le poste de Conseiller Technique TIC du Ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes. De 2005 à 2017, la désormais « Madame Digitale du gouvernement burkinabè » faisait partie des cadres du Centre d’Analyse des Politiques Economiques et Sociales (CAPES), en tant qu’administrateur des TIC, dans cette structure rattachée à la présidence du Faso.
Fervente défenseur des logiciels libres, puisqu’elle est membre fondateur du Réseau africain des logiciels libres et membre accréditée auprès d’ICANN, la société d’attribution des ressources critiques d’internet, Hadja OUATTARA/SANON de par ses actions a contribué à l’émergence de l’écosystème numérique du Burkina Faso à travers plusieurs structures, dont les plus importantes sont, l’ONG A3LBF, ITICC, ISOC, Coder4Africa, Fondation femme et TIC. Sa riche expérience dans le domaine de la gouvernance de l’Internet et de l’économie numérique, de l’entreprenariat numérique des femmes et des jeunes, lui a valu d’être le porte-voix du Burkina Faso et de l’Afrique dans des instances internationales où se décide l’avenir du numérique.

Elle a aussi participé à des réunions stratégiques et formations de haut niveau dans plusieurs pays d’Asie, d’Europe, d’Amérique et d’Afrique. Depuis son accession à la tête du département de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, on note que plusieurs chantiers ont connu une avancée tels que, la construction de plus de 8 000 km de fibres optique dont plus de 2 000 km exclusivement par l’État burkinabè ; l’acquisition de 20 Gbps supplémentaires de capacité de la bande passante internationale par l’Etat, culminant le total à 60 Gbps sur le territoire national. A cela s’ajoute la réalisation de deux infrastructures de stockage de la bande passante internationale appelées, points d’atterrissement virtuel (PAV) à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso et la liste des actions menées est encore longue.

Hadja OUATTARA/SANON mène également son combat sur le plan politique pour un Burkina prospère. Directrice provinciale de la campagne pour les élections couplées du 22 Novembre 2020 et en tête de liste pour les législatives, elle a été élue député du Houet sous la bannière du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir.

Appelée à servir son pays au sein du gouvernement DABIRE II, elle cède donc son poste de député pour entamer le vaste chantier de la « transformation digitale » voire de la modernisation de l’administration publique afin de bâtir une véritable économie grâce au numérique. Avec sa connaissance du secteur et sa riche expérience, elle est déterminée avec des politiques innovantes, ambitieuses, inclusives et en s’appuyant sur la jeunesse, à faire du Burkina Faso, un modèle de référence en Afrique.



. Madame Louise Anne GO, Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) en charge de l’Artisanat.


Sociologue de formation, Madame Louise Anne GO, est née le 17 mai 1963 à Toma dans le Nayala. Après l’obtention du baccalauréat en 1985, elle s’inscrit à l’Université de Ouagadougou au Département de philosophie et des sciences de l’homme Section sociologie. Elle obtient la Licence en 1988. Madame GO est titulaire d’une Maitrise obtenue à la Faculté d’anthropologie et de sociologie. Section sociologie du travail (organisation des entreprises) à l’Université Lumière Lyon II (1988-1989). Parallèlement à ses activités, elle obtint un Master 2 Option : Gestion des projets à l’Ecole des Cadres en partenariat avec l’Université du Littoral COTE D’OPALE (ULCO)- Dunkerque France (2007-2008).

Elle débute sa carrière professionnelle en 1994 à Bobo-Dioulasso à la Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques / Sous-Programme Valorisation des Ressources en Eau du « Programme de Développement et de Valorisation des Ressources en Eau du Sud- Ouest ». Elle occupait le Poste de Chef de la cellule animation avec comme zones d’intervention les Régions du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins et des Cascades.

En 1996, elle devient consultante sociologue junior à Bobo-Dioulasso et Fada N’Gourma pour le compte d’IGIP. De septembre 1996 à février 2002, elle est Coordinatrice nationale des mesures d’accompagnement pour le compte d’IGIP.

Après plusieurs postes occupés au sein de l’IGIP, Madame Louise Anne GO devient de 2018 en mai 2019 Consultante pour le compte de COWI/OMIDELTA Bénin. Le 24 mai 2019, elle est promue Secrétaire Permanente de l’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC), une structure du Ministère des Droits Humains et de la Promotion Civique.

Membre du Parti pour le Développement et le Changement (PDC), Madame Louise Anne GO est candidate malheureuse pour les élections législatives du 22 novembre 2020. Elle a été nommée le 10 janvier 2021, Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, chargée de l’Artisanat.
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