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2ème réunion du GST-Mali : "La réussite de la Transition au Mali n’est pas une option, mais un impératif" (F. Gnassingbé)

Publié le lundi 8 mars 2021  |  aOuaga.com
4ème
© aOuaga.com par EDEM GADEGBEKU & JACQUES TCHAKOU
4ème réunion du Marché unique du transport aérien africain: la session ministérielle ouverte par Faure Gnassingbé
Lomé, le 28 mai 2018. Salle Fazao de l’Hôtel 2 Février. 4ème réunion du Marché unique du transport aérien africain: la session ministérielle ouverte par Faure Gnassingbé. L`essentiel des travaux portera sur l`harmonisation des BASA (Accords bilatéraux sur les services aériens) sur la base d`un protocole d`entente. Ces travaux verront le renouvellement du Bureau du Groupe de travail ministériel sur l`opérationnalisation du MUTAA. Photo : Faure Gnassingbé, désigné "Champion du MUTAA" par ses pairs début 2018.
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Le Togo accueille ce 08 mars la deuxième réunion du GST-Mali (Groupe de soutien à la Transition au Mali) composé des pays membres du G5 Sahel et de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique occidentale). Devant un parterre de diplomates de hauts rangs spécialistes des questions de paix en Afrique et au Sahel, Faure Gnassingbé a ouvert les travaux de cette réunion du GST-Mali. En réitérant notamment «l’engagement durable de son pays dans la recherche de la stabilisation socio-politique dans ce pays frère ouest-africain».

La réunion du GST-Mali se donne pour missions de «faire le suivi-évaluation de la mise en œuvre des conclusions de la réunion inaugurale (tenue en 2020) et de faire le point sur l'état d'avancement des réformes politiques et institutionnelles» enclenchées dans ce pays depuis août 2020.

Par ailleurs, cette deuxième grand-messe diplomatique du GST-Mali se veut le creuset diplomatique idoine pour «faire le point sur l'évolution de la préparation des élections générales au Mali, la situation économique ainsi que l'analyse de la situation sur les questions humanitaires, de défense et de sécurité» dans ce vaste Etat sahélien, précisent encore les autorités togolaises.

«Le soutien à un pays frère dans un moment délicat ne doit pas être un vœu pieux, mais doit créer l’espoir pour ne pas céder au défaitisme. Dans le contexte malien, les travaux du GST-Mali ont rencontré l’adhésion de toutes les parties pour la stabilisation du pays, en prenant appui justement sur ce Groupe de soutien», s’est félicité Faure E. Gnassingbé.

Pour ce faire, le dirigeant togolais a rappelé l’urgence d’une sortie durable de crise en République du Mali. «Nous espérons une sortie de crise définitive au Mali (…) Nous devons contribuer au développement d’un Etat malien qui promeut la sécurité régionale et des défis communs. Le Mali est un pays-carrefour dont l’instabilité pourrait entraîner l’embrasement de la sous-région. La réussite de la Transition au Mali n’est pas une option, mais un impératif, avec pour fondements les accords d’Alger de 2015», a insisté l’actuel doyen des Chefs d’Etats de la CEDEAO.

A cette occasion, Faure Gnassingbé a aussi pointé du doigt la permanence du péril djihadiste au Sahel et un manque criard dans la coordination des interventions étrangères au Mali. «Les attaques djihadistes au Mali nous interpellent tous (…) Il convient de relever un relatif manque de coordination de l’action internationale sur la situation au Mali pour éviter la duplication des efforts et le gaspillage des ressources rares», a encore insisté le Président Gnassingbé. Avant d’exhorter la communauté internationale à «des actions plus performantes et plus ciblées» pour atteindre les résultats idoines au Mali. «Nous réaffirmons au Togo notre engagement sans faille pour remettre ce pays sur la voie de la stabilité, de la paix et du développement durable», a conclu le dirigeant ouest-africain.


La 2è réunion du GST-Mali, un important carrefour diplomatique

Les Nations Unies, l'UA (Union africaine) et la CEDEAO sont représentées à un haut niveau à cet important rendez-vous diplomatique dans la capitale togolaise centré sur le Mali.

On y note pour ce faire la présence de Jean-Pierre Lacroix (Secrétaire général adjoint aux opérations de paix), de Mahamat Salleh Annadif (Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, patron de la MINUSMA), de Smaїl Chergui

(Responsable de l’UA en charge des questions de paix et sécurité). Ou encore du chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum dont le pays joue depuis 2015 un rôle cardinal dans la recherche de la paix au Mali. Plusieurs autres diplomates ouest-africains prennent aussi part à ces travaux.

Le GST-Mali a pour vocation première de soutenir le Gouvernement de Transition et le peuple malien dans la mise en œuvre de la ‘Charte de la Transition et de sa feuille de route’, adoptées à la suite des négociations menées sous l'égide de la CEDEAO. Co-présidé par l'UA (Union africaine), les Nations Unies et la CEDEAO, le GST-Mali a tenu sa réunion inaugurale l'année dernière à Bamako (au Mali). Elle avait été consacrée à la réflexion sur les priorités de la Transition en matière de réformes politiques et institutionnelles.


Edem GADEGBEKU
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