Il a été procédé, le 5 octobre 2012 à Koubri, au lancement des travaux de construction et de bitumage de la bretelle RN5-Laiterie de Koubri. D’un montant global de 2 680 002 542 F CFA TTC pour l’entreprise et 188 988 800 F CFA TTC pour la mission de contrôle sur le budget de l’Etat gestion 2012 et 2013, les travaux à terme après les 7 mois conclus comme délai, permettront une meilleure fluidité des personnes et des biens. Arthur Kafando, ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a représenté le Premier ministre.
La mauvaise qualité de la bretelle quittant la RN5 et menant à la laiterie et à l’usine d’aliment à bétail de Koubri contraste fort avec tout l’apport de la localité pour l’économie du Burkina Faso. Nids de poule, points d’eau stagnant…, tout était là pour rendre le passage désagréable à tous ceux qui empruntaient la voie. Et pourtant, la voie semble incontournable. Mais, il existe au Burkina une volonté politique qui veut conduire le pays hors de l’ornière, à travers les différentes politiques de développement mises en place depuis le début de la décennie 90. Parmi ces politiques, un volet désenclavement interne du pays. La construction et le bitumage de la bretelle de la RN5 à la laiterie et à l’usine d’aliment à bétail dont le lancement a eu lieu le 5 octobre 2012 à Koubri sous le regard de Arthur Kafando, ministre du Commerce, de l’industrie et de l’Artisanat, entre dans ce cadre. D’un coût total de 2 680 002 542 F CFA TTC pour l’entreprise et 188 988 800 F CFA TTC pour la mission de contrôle sur le budget de l’Etat gestion 2012 et 2013, c’est le groupement d’entreprises Kanazoé et frères/ SONAF qui, après un appel d’offres national ouvert, s’est adjugé le marché de construction et de bitumage comprenant une voie d’accès principale longue de 7, 710 km allant de la RN5 au monastère de Koubri et d’une voie de desserte de la laiterie longue de 1,601 km. Les travaux devront se faire dans un délai de sept (7) mois, le contrôle et la surveillance ayant été confiés au groupement de bureaux d’études CAEM/AQUATIS. Le gain d’appoint verra la réalisation d’ouvrages d’assainissement. Aussi, les travaux tiennent compte des aspects environnementaux avec la plantation d’arbres, la réalisation d’un forage et la construction de la clôture du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Koubri. Le ministre Arthur Kafando, accompagné de ses homologues des Ressources animales et des Infrastructures et du désenclavement, pour le bien-fondé de l’œuvre et au regard ce tout ce que l’œuvre apportera comme bien aux populations du Burkina, s’est transformé en chauffeur de caterpillard pour quelques minutes. Cet effort apparaît comme le symbole de ce que le gouvernement, à travers lui, fait pour les populations burkinabè. Aussi, il soutient que « c’est la mise en oeuvre du programme présidentiel sur un des axes qui est le désenclavement de notre pays et le respect de cet engagement fort que le président du Faso met en œuvre aujourd’hui à travers ce programme. Le second objectif, qui tient à cœur au Premier ministre, c’est de pouvoir accéder aux zones économiques. Koubri constitue aujourd’hui un pôle économique agro-industriel et agro-alimentaire où nous avons des unités de production qui s’installent, notamment l’usine d’aliments pour bétail et la laiterie. Nous invitons les investisseurs à prendre d’assaut cette zone économique afin que davantage, elle soit opérationnelle. Le troisième aspect à préciser est que le Premier ministre tient à ce que les communautés de base prennent soin des ouvrages. Le gouvernement fait des efforts avec des ressources qui se font rares et les populations doivent œuvrer à faire en sorte que les réalisations servent pendant longtemps ». Le ministre Jérémie Ouédraogo des Ressources animales, pour sa part, a précisé que « s’il y a quelqu’un qui est très heureux, c’est moi. Koubri est au cœur de ce que nous avons comme pôle de croissance en matière de ressources animales. Les unités industrielles dont on parle sont en phase d’érection et vont couvrir 100 kilomètres autour de Ouagadougou en termes de production, de collecte, de transformation et plus tard en termes de distribution et commercialisation » Jean Bertin Ouédraogo a, quant à lui, insisté sur les délais et la qualité des travaux tout en invitant les populations à l’entretien des infrastructures car, à l’en croire, « la route coûte cher ».
