Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Réconciliation nationale : les blessés de l’insurrection au ministre Zéphirin Diabré: « Que santé et justice soient faites ! »

Publié le mardi 2 mars 2021  |  aOuaga.com
L`association
© Autre presse par DR
L`association des blessés de l’insurrection populaire remet un mémorandum au ministre de la Réconciliation
OUAGADOUGOU, le 1er mars 2021. L`association des blessés de l’insurrection populaire a remis un mémorandum au ministre Zéphirin DIABRÉ, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale du Burkina Faso.
Comment


Le ministre de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré a reçu en audience, ce lundi 1er mars 2021, une délégation de l’association des blessés de l’insurrection populaire du Burkina Faso (ABIP/BF). Venus remettre un mémorandum au chargé de la réconciliation nationale, les blessés de l’insurrection ont souhaité que santé et justice leur soient rendues.

« Notre sortie aujourd’hui vise à remettre au ministre de la réconciliation nationale un mémorandum qui évoque les différents points que nous souhaitons avoir l’assistance de la Nation, à savoir la prise en charge des blessés de l’insurrection à travers l’octroi de cartes qui leur permettront d’avoir un suivi et la justice », a indiqué le président de l’association, Dramane Ouédraogo, celui-là même qui a été victime d’une fracture au niveau de la boite crânienne au cours des inoubliables évènements de ces fameux 30 et 31 octobre 2014.

Ils sont encore nombreux, en effets, ceux qui portent les séquelles de ces affrontements. C’est d’ailleurs une forte délégation de ces victimes, environ une cinquantaine, qui étaient « au chevet » de leur président pour la remise du mémorandum. Selon ce dernier, malgré les efforts déployés, beaucoup d’entre eux continuent toujours de souffrir de leurs blessures. La santé des victimes occupe donc une place prépondérante dans le mémorandum, suivie de celle de la justice, a confié Dramane Ouédraogo. Faut-il d’abord résoudre impérativement ces problèmes avant de parler de réconciliation ? « Nous ne posons pas de conditions parce que nous savons qu’en s’engageant dans la réconciliation nationale, le président du Faso sait ce qu’il faut faire pour y parvenir », s’est contenté de répondre le porte-parole des blessés de l’insurrection.



Halima K
Commentaires