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Réconciliation nationale Zéph s’inspire de l’expérience CNRR

Publié le mardi 16 fevrier 2021  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Audience ministre de la réconciliation/CNRR
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A sa demande, le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale Zéphirin Diabré a reçu en audience une délégation de la Commission nationale de la Réconciliation et des Réformes, le 15 février 2021 dans les locaux de son ministère sis à Ouaga 2000. Objectif : échanger sur la question fondamentale de la réconciliation ainsi que le rôle qu’a jouée la Commission sous la transition en 2015.

« Il voulait échanger avec des membres de la commission de réconciliation nationale et des réformes qui a eu à travailler surtout pendant la transition, d’abord pour écouter les victimes. La CNRR était composée de cinq sous commissions à savoir celles de la vérité-justice et réconciliation , « la réforme institutionnelle et politique ,  la réforme code électoral, les finances publiques et la gestion des médias », a indiqué, au sortir de l’entrevu qui a duré plus de deux heures, Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo Dioulasso, par ailleurs président de la CNRR à l’époque. Selon Monseigeur, la CNRR a eu 6 mois d’activités pendant le Transition. Les commissions n’existent plus aujourd’hui parce que leur travail n’a duré que 5 mois avec un mois de prolongation. Toutefois a relevé « l’homme de Dieu », durant cette période, ils ont enregistré plus de 5000 dossiers.

A son avis le travail de la CNRR doit être poursuivi. A cet effet il a demandé au ministre de la Réconciliation nationale à s’en inspirer. « Voyez vous si voulez que le travail continue, il faut mettre d’abord en place une commission qui va venir s’occuper du traitement des dossiers que nous avons enregistré.

C’est nous qui avons recommandé la création du Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN) pour pouvoir traiter les dossiers que nous laissions. Nous avons aussi demandé la création d’une deuxième structure, un secrétariat technique chargé du suivi, de la mise en application de réformes que nous préconisions » a-t-il recommandé. Se voulant toujours rassurant, il a aussi souligné que les victimes du coup d’Etat de 2015, au cours d’échanges, ont manifesté leur volonté d’aller à la réconciliation si toutefois certaines conditions sont réunies.

Halima K
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