La ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, Victoria Ouédraogo/Kibora a reçu dans la matinée de ce lundi 15 février 2021, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade. Avant les échanges sur la coopération, l’ambassadeur Hallade a félicité Mme Ouédraogo-Kibora pour sa nomination.
« C’est ma première visite à Mme la ministre depuis sa nomination. La justice et les droits humains sont des secteurs dans lesquels nous intervenons en termes de coopération avec l’Etat burkinabè, sur lesquels il y a de fortes attentes de l’Etat, des citoyens, et des partenaires que nous sommes », a indiqué l’ambassadeur français à sa sortie d’audience.
Pour lui, il était important d’échanger avec la Garde des sceaux, sur les pistes de coopération et d’amplification de cette coopération, à titre bilatéral et aussi en coordination avec les autres partenaires du ministère. « Nous avons eu un échange fructueux, très large sur toutes les problématiques », a relevé Luc Hallade qui retient des échanges, « un très bon esprit de coopération et de collaboration entre le ministère de la justice, l’ambassade et les différents partenaires français au niveau du ministère de la justice et de ses démembrements en France ».
« Nous allons certainement pouvoir continuer à travailler ensemble de manière efficace », a soutenu le chef de la mission diplomatique française.
Des projets sont en cours, notamment celui relatif à l’appui au pôle antiterroriste pour l’organisation d’audiences.
Le diplomate français a également évoqué la perspective de voir revitaliser les accords ou les conventions de coopération ou de collaboration entre l’Ecole nationale de magistrature, l’Ecole nationale des greffes, l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire en France avec l’Ecole nationale d’administration et de magistrature et l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire au Burkina Faso.
L’ambassadeur Luc Hallade était accompagné de la conseillère coopération, Laurence Arnoux.
Quant à la ministre à la ministre Victoria Ouédraogo-Kiobora, elle était assisté du conseiller technique, Jean-Claude Pierru et de proches collaborateurs assurant l’expédition des affaires courantes, notamment le directeur de cabinet, Safériba Issa Fayama, le secrétaire général, Théophile Sawadogo, le directeur général de l’administration pénitentiaire, Eloi Guigma et la directrice de la formulation des politiques, Hawa Kafando-Kanazue.