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Communication gouvernementale : Ousséni Tamboura consulte deux « révolutionnaires »

Publié le lundi 15 fevrier 2021  |  Sidwaya
Cérémonie
© aOuaga.com par A.O
Cérémonie de clôture de la rencontre de parlementaires sur le financement de la santé
Samedi 22 juillet 2017. Ouagadougou. Les rideaux sont tombés sur la rencontre régionale de haut niveau des parlementaires de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest), de laMauritanie et du Tchad pour le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population et de développement. Photo : député Ousséni Tamboura, président du comité d`organisation de la rencontre
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Le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, a rendu une visite de courtoisie, le samedi 13 février 2021 à Ouagadougou, à Serges Théophile Balima et Basile Guissou, deux anciens ministres de la Communication sous la Révolution.

Après sa rencontre avec Joseph Kahoun, Baba Hama, Raymond Edouard Ouédraogo, Béatrice Damiba, Philippe Sawadogo, Alain Edouard Traoré et Frédéric Nikiema, le nouveau ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura a échangé avec deux autres anciens ministres de la Communication, à savoir Pr Serges Théophile Balima et Pr Basile Guissou. C’était dans la matinée du samedi 13 février 2021 à Ouagadougou. A l’issue d’un entretien de quelques minutes à huis clos avec l’hôte du jour, Pr Serges Théophile Balima s’est dit très honoré d’échanger avec le nouveau ministre, notamment sur certains aspects de sa mission. « Nous sommes disposés à l’accompagner toutes les fois qu’il en aura besoin. A notre époque, la politique de la communication était orientée sur le contrôle des contenus qui devaient être diffusés. Mais aujourd’hui les choses ont évolué. Nous sommes dans une démocratie qui s’enracine et qui offre une grande marge de manœuvre aux journalistes », a indiqué M. Balima.

A l’entendre, le ministre en charge de la communication n’est pas un « gendarme du contenu, mais plutôt un régulateur ». Il est celui qui fait en sorte, a-t-il précisé, que toutes les opinions essentielles qui contribuent à la cohésion nationale puissent s’exprimer. Sous la Révolution, a-t-il fait savoir, l’information était basée sur la défense des idéaux de la Révolution. Ils étaient certes positifs, a-t-il dit, mais la contrainte résidait dans le strict respect de la ligne de conduite établie par un pouvoir.
« Mais aujourd’hui, nous assistons à une diversité d’opinions. Cela est à saluer pourvu qu’elles ne concourent pas à déstabiliser la société », a-t-il déclaré.
Le ministre en charge de la communication, Ousséni Tamboura a poursuivi sa visite chez Pr Basile Guissou.

Egalement ancien ministre de la Communication sous la Révolution, celui-ci a exprimé à son tour sa joie de recevoir son « jeune collègue et frère ». « Autres temps, autres mœurs. Il y a certes une continuité, un fond commun, mais les formes changent. Cependant, le plus important est d’innover chaque fois pour avancer », a estimé M. Guissou. Quant au ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, il a confié pouvoir relever les défis de son département grâce aux conseils de ses aînés.

W. Aubin NANA
Lati Fatou TARBANGDO
(Stagiaire)
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