Ouagadougou. Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a participé ce soir par visioconférence à une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Selon, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur Alpha Barry qui a animé un point presse à l’issue du sommet, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont harmonisé leur position en prélude aux élections à venir lors du 34e sommet ordinaire de l’Union africaine prévu les 6 et 7 février 2021.
« Il est principalement question d’harmoniser les candidatures de la CEDEAO. L’idée est de faire comme il y a cinq ans, que les pays de la CEDEAO ne se retrouvent pas en compétition pour des postes à l’Union africaine » a-t-il déclaré.
« La CEDEAO a décidé de mettre en premier plan le poste de commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité. C’est le candidat du Nigéria qui a été retenu. Le deuxième poste revient au Burkina Faso » a précisé le ministre Barry.
Pour la période 2022-2023 la présidence en exercice de l’Union africaine qui est tournante par espace régional, revient à la zone CEDEAO, et les chefs d’Etat de la communauté ont porté leur choix sur le président Macky Sall du Sénégal pour assumer cette charge, a annoncé le chef de la diplomatie burkinabè.
Au cours de cette session extraordinaire, les chefs d’Etat ont aussi examiné la question des réformes institutionnelles au sein de la CEDEAO, notamment celle portant sur le nombre de commissaires, 15 actuellement, soit un commissaire par pays. Selon Alpha Barry, les réflexions se poursuivent sur le sujet, l’ambition étant de rationaliser le budget de l’institution communautaire.
Direction de la communication de la présidence du Faso