Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a participé par visioconférence, le mardi 2 février 2021 à Ouagadougou, à un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) afin d’harmoniser leurs vues en prélude à la tenue du 34e sommet de l’Union africaine prévue les 6 et 7 février prochains.
A quelques jours de la 34e session ordinaire du sommet de l’Union africaine, prévue pour se tenir, les 6 et 7 février 2021 à Addis Abeba, en Ethiopie, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis par visioconférence, le mardi 2 février. Ce sommet extraordinaire à laquelle a pris part le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, selon le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry, avait pour objectif « d’harmoniser les points de vue sur la position de la CEDEAO » avant la rencontre d’Addis Abeba.
Le chef de la diplomatie burkinabè a, en outre, fait savoir qu’il a été principalement question de s’accorder sur les différentes candidatures de l’espace ouest-africain afin que les pays qui la composent ne se retrouvent pas en compétition à l’Union africaine pour un quelconque poste. « Il s’agissait de pouvoir s’entendre sur des pays dont les candidats représenteront l’Afrique de l’Ouest. Et, les chefs d’Etat ont pu harmoniser leurs positions sur la base de l’esprit de fraternité qui a toujours prévalu au sein de l’espace », a indiqué Alpha Barry.
Ainsi, a-t-il souligné, Roch Christian Kaboré et ses pairs ont décidé de faire chorus derrière la candidature du Nigeria, pour occuper le poste de Commissaire politique, paix et sécurité, à la prochaine rencontre ordinaire de l’UA. En plus, il a confié que les échanges ont permis de s’accorder sur le futur président en exercice de l’Union africaine en 2022-2023 qui échoit à la CEDEAO. Cette rencontre par vision conférence a été l’occasion pour les chefs d’Etat, à en croire Alpha Barry, de se pencher sur les reformes de l’espace communautaire, notamment sur la rationalisation de son budget pour un fonctionnement plus efficace.