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Burkina Faso: 20 nouveaux gynécologues pour accroître l’accessibilité aux soins maternels

Publié le samedi 30 janvier 2021  |  Autre presse
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© Autre presse par DR
Vingt nouveaux gynécologues-obstétriciens, qui viennent de boucler de leur 4eme année de spécialisation
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Vingt nouveaux gynécologues-obstétriciens, qui viennent de boucler de leur 4eme année de spécialisation, ont effectué leur sortie officielle le jeudi 28 janvier 2021 à l’université Joseph Ki Zerbo, à Ouagadougou. Cette 16ème promotion gynécologues-obstétriciens, a, par la voix de leur délégué, le Dr Jacques Kafando, remercié le corps enseignant et le personnel des hôpitaux, pour les inestimables contributions dont ils ont bénéficié durant leur apprentissage.

Le président de l’université Joseph Ki Zerbo, le radiologue Rabiou Cissé, a annoncé fièrement que son université regorge d’une vingtaine de formations professionnalisantes, notamment à l’Ufr/Sds où toutes les filières (médecine, odonto-stomatologie, gynécologie obstétrique) disposent de formations professionnalisantes d’où sortent des spécialistes bien formés. Pour lui, cela confirme la renommée de l’université Joseph Ki Zerbo dans la sphère francophone.

Toutefois, la formation des hommes et femmes de la Médecine, exige des équipements et des ressources humaines conséquents. Autant de défis donc qui doivent être relevés.
Celle qui a biberonné ces nouveaux gynécologues, le Prof Blandine Thièba a rappelé la délicatesse de leur métier qui exige un haut niveau de conscience professionnelle, car « le gynécologue peut avoir dans sa main la vie de deux ou trois vies ». L’autre exigence c’est le savoir-être du gynécologue, du moment où il est appelé à « s’occuper des couches les plus vulnérables que sont les femmes et les enfants »Le parrain scientifique, le prof Blami Dao, a indiqué la nécessité pour les nouveaux lauréats de s’hyperspécialiser, de ne jamais arrêter d’apprendre surtout dans le contexte actuel de nouvelles technologies. Également, ils devraient avoir comme bréviaires le respect de «la confidentialité et de la confraternité »
Le ministre des enseignements supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le Prof Alkassoum Maïga, a salué l’ arrivée de ces nouvelles compétences qui vont enrichir le capital humain sans lequel il n’y a pas de développement. Cette mise à disposition de ressources qualifiées « entre en droite ligne des objectifs du PNDES» et permettent de renforcer l’ opérationnalisation de la politique de la gratuité de soins.
C’est pourquoi, il a rendu un vibrant hommage aux « dinosaures » des formateurs dans le département de Gynécologie-obstétrique tels que les prof. Bibiane Koné, Blami Dao, Jean Lankoandé, Miche Akokionga…….
Sur la doléance au besoin d’enseignants assistants à l’ Ufr/Sds afin de respecter les normes en matière de formation, le ministre se veut rassurant. Il a annoncé avoir l’autorisation d’ouverture de 44 postes d’assistants hospitalo-universitaires, mais il y a un blocage au niveau des hôpitaux qui ne disposent pas d’assez de ressources financières pour leur prise en charge en ce qui concerne leurs émoluments. Toutefois, les discussions sont ouvertes et pourront permettre de lever les points de blocage.
Un brin taquin, le ministre a demandé à la fondation BOA et à Coris Bank, présentes à la cérémonie, d’accéder à une des doléances du Chef de département du CHU Yalgado Ouédraogo concernant l’extension à niveaux de la salle d’accouchement, ainsi que l’équipement des salles d’opération.

À noter que la sortie de cette 16ème promotion fait porter à 239 le nombre de gynécologues entièrement formés au Burkina Faso depuis 2002. On note également que depuis 19 ans, les spécialistes en gynécologie formés au pays des hommes intègres viennent de 11 pays africains, outre le Faso : Algérie, Benin, Comores, Cameroun, Congo Brazzaville, Mali, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo.
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