Dix universités publiques et grandes écoles burkinabè vont recevoir pendant trois ans, 11 milliards et demi de FCFA pour l’amélioration de la qualité de leur formation, a appris jeudi, l’AIB de source officielle.
Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Alkassoum Maiga et le président de l’université Joseph KI-Zerbo, Pr Aliou Cissé ont signé jeudi à Ouagadougou, des conventions de financement des contrats de performance au profit de dix universités publiques et grandes écoles burkinabè.
Par cette signature, ces universités publiques et grandes écoles vont recevoir 11 milliards et demi de l’Etat sur trois ans, pour «apporter des solutions à des problèmes récurrents de gouvernance et d’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur», a indiqué le ministre Alkassoum Maiga.
«Ils auront des avances de démarrage à hauteur de 20%. En fonction de la mise en œuvre et de l’atteinte des indicateurs, des décaissements vont être faits», a-t-il poursuivi.
Les bénéficiaires sont l’université Joseph KI-ZERBO (2 milliards 800 millions FCFA), l’université Nazi BONI (1 milliard 450 millions), l’université Thomas SANKARA (1 milliard 250 millions), l’université Norbert ZONGO (1 milliard 250 millions).
Les universités de Fada N’Gourma, de Dédougou et de Ouahigouya reçoivent chacune la somme de 850 millions de FCFA de même que l’Ecole normale supérieur de Koudougou et l’Ecole polytechnique de Ouagadougou. L’Institut des sciences boucle la marche avec 500 millions de FCFA.
Le ministre Alkassoum Maiga a précisé que si ces Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) atteignent les objectifs avec cette somme, il leur sera octroyer d’autres ressources avec le soutien de la Banque mondiale.
Au nom des 10 IESR, le Pr Aliou Cissé a exprimé sa «satisfaction» et sa «joie» suite à la signature des conventions.
«Nous respecterons la procédure de ce contrat de performance parce que c’est nous-mêmes premiers responsables, qui avons énuméré nos différentes préoccupations au plan de la gouvernance administrative, académique, pédagogique et financière», a-t-il affirmé.
Selon le Pr Aliou Cissé, les financements leur permettront «d’améliorer l’offre de formation et diversifier les formations professionnalisantes».
Il a invité les différents acteurs de l’université, les étudiants, l’administration mais surtout les enseignants chercheurs à œuvrer «pour faire un travail de qualité parce que le décaissement de cet argent est fonction de l’atteinte des objectifs».
«Lorsque nous allons atteindre ces objectifs, nous améliorons la qualité de l’enseignement notamment la normalisation des années académiques», a-t-il affirmé.
Les conventions signées ce jeudi font partie du Projet d’appui à l’Enseignement supérieur (PAES) qui bénéficie de l’assistance technique et financière de la Banque mondiale.
La représentante de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Fam M’Bow a réitéré son engagement à accompagner le Burkina Faso pour l’atteinte d’un Enseignement supérieur de qualité.