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Le MAP quitte le CFOP

Publié le mercredi 20 janvier 2021  |  Sidwaya
Victorien
© Autre presse par DR
Victorien Tougma, du Mouvement africain des peuples (MAP)
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Le MAP quitte le CFOP
Il est revenu à Kantigui que la saignée au sein de l’opposition continue. Après le départ de Zéphirin Diabré et de son parti, l’UPC, c’est au tour du Mouvement africain des peuples (MAP) de Victorien Tougouma, de tourner le dos à l’opposition politique. Celui-ci a salué l’esprit d’ouverture du chef de l’Etat à travers la nomination de Zéphirin Diabré en qualité de ministre d’Etat, ministre de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale. Kantigui a ouï dire que l’actuel maire de la commune rurale de Bagaré, dans la province du Passoré et candidat malheureux à la présidentielle de 2015, motive le départ de son parti par la volonté d’œuvrer avec le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à la paix, à la réconciliation nationale et au développement du Burkina Faso.

Mairie de Gourcy : 200 dossiers de PUH introuvables
Il est parvenu à Kantigui que depuis son installation à la tête de la mairie de Gourcy, en juin 2016, Kadidjia Traoré aurait catégoriquement refusé d’apposer sa signature sur tout document relatif au foncier, en particulier les Permis urbains d’habiter (PUH). Et pour cause, a-t-on rapporté à Kantigui, Mme Traoré craindrait de se faire impliquer dans d’éventuelles malversations sur les lotissements réalisés par ses prédécesseurs. Même une mission d’inspection, qui a fouiné dans la gestion de la commune aux temps forts de la crise qui l’a secouée, ne l’aurait pas fait changer d’avis. En effet, les inspecteurs auraient recommandé, entre autres, la signature de certains documents, notamment les PUH sous réserve d’un avis favorable des services techniques. Conséquence, les dossiers (environ 200) se seraient entassés dans le bureau du maire. Sa démission, le 21 septembre dernier était vue comme le bout du tunnel. C’est ainsi que, sans tarder, les demandeurs ont saisi les nouvelles autorités communales pour enfin obtenir la signature de leurs documents. Mais, selon la source de Kantigui, grande fut leur surprise de s’entendre dire qu’il n’y a point de dossier dans le bureau qu’occupait l’ex-maire. Approché, l’actuel maire a confirmé les faits avant d’ajouter que son prédécesseur aurait promis de rechercher les pièces à Ouagadougou où elle réside. Les plaignants ont donc saisi le haut-commissaire de la province du Zandoma, afin de lui soumettre leurs préoccupations. Où sont donc passés ces dossiers ? Kantigui appelle les autorités à trouver une solution, car la tension commence à monter au sein des demandeurs.

Des transitaires sollicitent la clémence de la Douane
Parti pour dédouaner son véhicule « France au revoir », Kantigui a été interpelé par des concessionnaires en douane agréés (transitaires) qui lui ont exposé leurs déboires avec la Direction générale des douanes (DGD). Celle-ci les somme de se mettre en règle vis-à-vis des cautions à titre de garantie générale (50 millions F CFA) et des crédits d’enlèvement (25 millions), documents nécessaires pour exercer leur métier. Un premier délai (novembre 2020) leur avait été donné pour être ensuite reporté au 1er février 2021. Dans un contexte marqué par la COVID-19 qui ralentit les affaires, les concessionnaires trouvent élevé le montant cumulé de 75 millions F CFA, en plus du délai imposé et souhaitent son prolongement. Par la voix de Kantigui, ils souhaitent aussi une concertation avec la DGD surtout qu’il leur est demandé d’adresser une demande pour l’activation de leur numéro d’agrément dans le système SYDONIA dès qu’ils se mettront à jour. Kantigui espère que les deux camps arriveront à parler le même langage dans l’intérêt de tous.

Zéphirin Diabré retire sa plainte contre Simon Compaoré
Aux temps forts de la crise au sein de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), qui a entrainé le départ de 13 députés de son groupe parlementaire, en décembre 2017, Kantigui se souvient que Simon Compaoré, alors ministre de la Sécurité, avait débarqué, avec gilet pare-balle et kalachnikov, au domicile de l’un d’entre eux pour le rassurer. C’est alors que le président de l’UPC avait porté plainte contre lui pour « détention illégale d’arme à feu ».
Mais, l’ex-Chef de file de l’opposition a décidé de retirer sa plainte contre le président du MPP. « Il me plaît d’informer l’ensemble du peuple burkinabè et l’opinion internationale que j’ai eu une rencontre fraternelle avec Monsieur Simon Compaoré, et que nous avons décidé tous les deux de nous pardonner et de nous réconcilier. J’ai demandé à mon avocat d’engager les démarches pour retirer ma plainte », a fait savoir Zéphirin Diabré, dans un communiqué publié hier mardi 19 janvier 2021. Kantigui salue ce vent de réconciliation qui souffle entre les deux hommes politiques, désormais alliés.

Bientôt de la mayonnaise made in Burkina
Kantigui, qui s’est retrouvé à une rencontre du monde des affaires, a appris qu’un jeune opérateur économique de la ville de Bobo-Dioulasso a un projet d’installation d’une usine de fabrication de mayonnaise. Le projet, lui a-t-on soufflé, serait bien avancé. Lorsqu’on sait que la mayonnaise est beaucoup prisée par les amateurs de grillades notamment, Kantigui ne peut que souhaiter du courage à cet homme d’affaires, dont l’initiative permettra de créer des emplois.

Dossier Thomas Sankara : la confirmation des charges en cours
Kantigui qui suit de près le dossier Thomas Sankara a appris que l’on s’achemine progressivement vers la tenue d’un procès. En effet, après la réouverture du dossier en 2015, la Chambre de contrôle a ouvert une audience, hier 19 janvier 2021, pour écouter les différents inculpés, tels le général Gilbert Diendéré, Hyacinthe Kafando, Gabriel Tamini et le médecin colonel Guébré, afin de statuer sur les charges retenues contre eux. Il s’agit des accusations d’« attentat à la sûreté de l’Etat », de « complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat », de « recel de cadavre », de « faux en écriture » et de « subordination de témoins ». Il est revenu à Kantigui que l’audience se poursuit jusqu’à la semaine prochaine. Selon ses sources, c’est après la confirmation de ces charges que le procès pourra se tenir.

MINEFID : le Conseil d’Etat ordonne la réintégration des agents révoqués
Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que le Conseil d’Etat a confirmé, hier mardi 19 janvier 2021, la décision du Tribunal administratif de Ouagadougou de suspendre l’arrêté portant révocation des trois agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), en Conseil des ministres du 27 mai 2020, pour « actes d’indiscipline d’extrême gravité ». Il ordonne par la même occasion, la « réintégration immédiate » des intéressés à qui on reprochait d’avoir agressé un agent à son poste de travail lors d’une grève. Kantigui se souvient que le Tribunal administratif de Ouagadougou avait suspendu la procédure de révocation des agents, le 8 septembre 2020.
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