Les évènements se succèdent au Mali, pays en crise depuis un bout de temps et dont la partie septentrionale est sous coupe réglée de groupe islamistes qui y font régner la charia. Pour la libération du Nord-Mali, il est, du reste, de plus en plus question de passer par la force, option qui n`est pas forcément la meilleure, selon Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso, médiateur désigné par la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`ouest (Cédéao) dans la résolution de la crise malienne.
Visiblement, c`est la voie que voudrait également emprunter les occupants du Nord-Mali. Pendant ce temps, l`info et l`intox ont trouvé terrain fertile sur la toile, dans les colonnes des journaux qui font leurs choux gras sur cette crise. Peut-être que Djibrill Bassolé, le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la coopération régionale qui compte rencontrer le Corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, ce mercredi 10 octobre 2012 à 9h, dans la salle de conférences dudit département, lèvera un coin de voile sur la position du médiateur, qualifiée parfois d`ambigüe. On en saura sans doute un peu plus, également sur les questions sécuritaires internes liées à la crise au Nord Mali.