Le jeudi 24 décembre 2020, s’est tenue une conférence de presse, animée par les forces de sécurité intérieure. Il s’agissait de présenter l’utilisation de l’éthylotest par la gendarmerie et la police nationales en ces périodes de fin d’année. Ce dispositif se compose de deux appareils : un éthylotest basique qui, lui, est à usage unique et le deuxième appareil, à usage multiple avec un embout à souffler, changeable à chaque utilisation.
Pour le conseiller technique, Claude Bienvenu Bado, représentant le ministre de la sécurité, l’ambition du ministre de la sécurité est de travailler de sorte à contribuer à réduire au maximum le nombre de victimes de la circulation routière. L’objectif de cette année étant fixé à zéro mort sur nos routes du fait des festivités de fin d’année. Le commissaire de police, Dramane Damiba, chef de la section des accidents de la direction régionale du centre, pour sa part, a présenté le nombre d’accidents survenus au cours du premier trimestre de l’année 2020. Ils ont alors enregistré 3 161 cas d’accidents de la route dont 46 cas mortels. Et parmi ceux-ci, 18 usagers de la route étaient en état d’ivresse manifeste. Pour lui, avec le contrôle de l’alcoolémie, les preuves de l’état d’ivresse seront désormais irréfutables.
Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Ouagadougou, le capitaine Roch Fabien Sanou a de même présenté pour l’année 2020, le nombre d’accidents enregistrés. L’on note alors 578 cas d’accidents, dont 10 cas mortels. C’est donc une phase de sensibilisation de la population qui va d’abord concerner la ville de Ouagadougou. L’utilisation de l’éthylotest va s’étendre, par la suite, aux autres localités du pays.