Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Maintenant, il faut traduire tout ça en des actes concrets

Publié le mercredi 30 decembre 2020  |  Netafrique.net
Le
© Autre presse par DR
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré s`adressant à ses supporters le 26 novembre 2020, après sa réélection au premier tour.
Comment


C’est parti pour le deuxième mandat de Roch Marc Christian Kaboré. Ce, depuis hier lundi 28 décembre lorsque dans son serment il a dit : «Je jure devant le peuple Burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ».

Que ce soit dans son adresse au président du Faso ou dans le discours d’investiture du président lui-même, Kassoum Kambou et lui ont tout dit. Ils ont dit ce que les Burkinabé attendent de leur président ; ils ont dit ce que les Burkinabé doivent faire pour s’assurer la paix, la justice et la liberté. Au président particulièrement, Kassoum Kambou a rappelé qu’il est face à ses responsabilités et à ses engagements. Citant Follett KEN, il dit : « Prêter serment, c’est mettre son âme en péril.

Ne faites jamais un serment à moins d’être capables de mourir que de vous parjurer ». Autrement, en décidant de devenir président du Faso, il a mesuré toute la portée de cette haute fonction qui consiste à conduire la destinée de toute une nation. Pour Roch Marc Christian Kaboré, « Osons maintenant le changement » car pour lui, « nous abordons une nouvel étape de la vie démocratique de notre pays ». Pour ce faire, il est revenu sur ses dix engagements de campagne avec lesquels, il pense que « nous pourrons construire ensemble une nation prospère « de probité, de dignité et de défense de l’intérêt général ».

Roch a donc dit ce qu’il veut faire en cinq ans pour les Burkinabé. Mais il est conscient que seul, il ne peut le faire. C’est pourquoi, il en appelle à l’unité de tous, pour signer ce «pacte national» et relever ensemble les défis. Cela passe d’abord pour chaque Burkinabé de se remettre au travail. Cela passe aussi par un changement de comportement. Car, jamais un pays s’est développé dans l’indiscipline, dans le désordre, dans l’incivisme et dans l’intolérance.

Le Burkina Faso nous a été légué par nos ancêtres. Nous devons le léguer à notre tour aux générations futures, mieux qu’il est actuellement. Au cas contraire, nous aurons manqué notre devoir. Tout est donc dit et redit. Il reste à le traduire par des actes concrets sur le terrain. A commencer par le président qui doit d’abord nommer un Premier ministre et former un gouvernement qui rassure les Burkinabé à tout point de vue.

Autrement, les premiers actes qu’il posera dans les tous prochains conditionneront la suite de son mandat. Kassoum Kambou a prévenu : « cinq années après, ce même peuple vous a renouvelé sa confiance, soit parce qu’il est satisfait du bilan de votre premier mandat, soit il nourrit beaucoup d’espoir avec le programme de société que vous lui avez proposé pendant la campagne électorale ». Chacun est donc renvoyé à l’exercice de ses fonctions.
Commentaires