La Ligue des Consommateurs du Burkina (LCB) tient une conférence de presse, ce mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou. C’est une occasion pour la structure de faire le bilan de son fonctionnement. La LCB a surtout insisté sur le problème de double facturation de l’ONEA, de la mauvaise qualité des réseaux téléphoniques et du traitement des malades atteints du Covid 19 avec l’Apivirine. Sur cette question, la réponse de la Ligue est claire. Elle est contre le fait qu’on l’administre aux patients.
Dasmanè Traoré, président la LCB nous apprend que l’apivirine est administré à des malades sans leur consentement. Il insiste sur le fait que les malades ne sont pas informés sur les dangers auxquels ils s’exposent. Et de ce constat, la LCB estime qu’ily a ‘’ péril en la demeure ‘’. Elle demande en conséquence au gouvernement de ‘’ faire arrêter cette passe, puis à faire toute la lumière, et que les acteurs impliqués dans cette aventure morbide, répondent de leurs actes dans l’application rigoureuse de la loi ‘’.
Sur la question de la téléphonie mobile, le président Dasmanè Traoré et les membres de son bureau, nous informent que suite aux multiples plaintes, ils ont pu rencontrer certains opérateurs et l’ARCEP. Si certaines rencontres sont cordiales, d’autres sont très houleuses. Ils attendent le retour des griefs portés contre les opérateurs téléphoniques et l’ARCEP. La Ligue tient aussi à informer ces opérateurs téléphoniques que si la situation ne s’améliore pas, le combat pour le bien-être des consommateurs passera à une autre étape.
S’il y a une préoccupation majeure actuellement des consommateurs, c’est le problème de la double facturation de l’ONEA. Sur ce point, la Ligue dit avoir entrepris des démarches auprès de la structure chargée du traitement et de la distribution de l’eau aux populations. La Ligue retient qu’a la sortie de l’exercice d’explication et au cas par cas, qu’il ‘’ ressort effectivement une logique de consommation dans la facturation des cas examinés ‘’.
Dasmanè Traoré a d’ailleurs souhaiter que les responsables qui maîtrisent mieux ce système, puissent se déplacer dans les agences, afin de rencontrer les consommateurs, pour plus d’explications. La Ligue dit qu’elle se réserve le droit de demander qu’on revienne à l’ancien système, si les plaintes et erreurs continuent.
À noter que grâce à la vigilance des consommateurs, des produits impropres à la consommation sont saisis. Certains sont même incinérés. La Ligue des Consommateurs du Burkina invite les populations à rester vigilants, et surtout qu’elles soient prêtes à agir lorsqu’un mot d’ordre sera lancé.