L'investigateur principal de l'essai clinique sur la Chloroquine (CHLORAZ), a annoncé mardi que les résultats préliminaires de ladite étude indiquent un "bénéfice du traitement" avec la combinaison hydroxychloroquine + azithromycine chez les patients de la COVID-19 au Burkina Faso.
L'essai clinique CHLORAZ est dirigé par le Prof Halidou Tinto, chef de l'Unité de Recherche Clinique de Nanoro, et commandité par le ministre de l'Enseignement supérieur de la Recherche scientifique et de l'Innovation le 26 mars 2020.
Cet essai clinique qui est toujours en cours a pour objectif de conduire une étude observationnelle afin d'évaluer le protocole de traitement proposé par le ministère de la Santé pour la prise en charge des malades de la COVID-19 au Burkina Faso.
L'étude révèle que la maladie a un visage jeune au Burkina Faso car environ 75% des personnes infectées avaient moins de 42 ans. De plus, deux patients sur trois de la population de l'étude étaient de sexe masculin.
Sur le plan clinique, l'étude n'a pas révélé un effet néfaste chez les patients qui ont reçu le traitement car plus de 92% des patients traités n'ont présenté que des effets secondaires mineurs et principalement des démangeaisons.
Seuls trois patients sur les 148 dont les données ont été analysées ont présenté des effets secondaires jugés sérieux. L'étude n'a également pas observé d'effets néfastes du traitement sur le sang (paramètres hématologiques), le foie et les reins lorsqu'on compare les données des analyses effectuées avant et après la prise du traitement par les patients.
L'analyse des données de l'impact du traitement sur le coeur qui est toujours en cours viendra compléter ces données sur la sécurité.
Cela indique que du point de vue de la sécurité de l'utilisation de la combinaison hydroxychloroquine + azithromycine, ce traitement n'a pas présenté de danger pour les patients l'ayant reçu. Fi