La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry, était dans les locaux des Editions Sidwaya, le mardi 9 octobre 2012. Après un échange avec les journalistes, elle a visité les différents services de la « Maison commune ».
Venir encourager et féliciter l’ensemble des travailleurs pour « le travail abattu dans des conditions modestes », c’est la raison de la visite de la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly aux Editions Sidwaya. Elle a dit apprécier le travail d’accompagnement et surtout d’interpellation que les journalistes font. Elle a affirmé son intérêt pour le journalisme de terrain qui porte un regard critique sur les actions. Elle a ajouté qu’elle considère les journalistes comme des partenaires stratégiques dans la quête d’une bonne gouvernance. cours de son passage dans la « Maison commune », Koumba Boly/Barry a eu droit à une présentation des différents produits de l’entreprise de presse : Sidwaya quotidien, Carrefour Africain, Sidwaya Sport, Sidwaya Mag Plus, les Régionales, le Journal en langues nationales. Le directeur général, Rabankhi Abou-Bâkr Zida qui l’a accueillie à son arrivée lui dira que les Editions Sidwaya comptent plus de 250 agents, des correspondants régionaux, des directions régionales, une imprimerie… Au titre des projets, le premier responsable des Editions Sidwaya a fait savoir à la MENA que sa structure lutte pour avoir des équipements plus performants notamment une machine à quatre couleurs pour son imprimerie de Ouagadougou. Elle compte sur l’accompagnement de l’Etat pour ouvrir une imprimerie à Bobo-Dioulasso, dans le but d’opérer un tirage simultané dans les deux capitales. Toute chose qui contribuera à juguler les difficultés liées à la distribution de ses différents titres, a confié le DG.
Avant de quitter Sidwaya, la ministre Koumba Boly a parcouru les différents services de production de l’information. A la direction des archives, elle a pu feuilleter les premiers numéros du quotidien Sidwaya. Elle a pu également lire des articles dans le Carrefour africain sur les conditions de la rentrée scolaire de 1964 à 1965 et sur les résultats scolaires de 1970. Elle a également été informée que cette section, en pleine innovation, ambitionne numériser toutes les archives Sidwaya pour les mettre en ligne.
A l’Agence d’information du Burkina (AIB), chargée de la collecte et du traitement des informations provenant des provinces, Mme Boly a salué les efforts fournis pour porter à la connaissance du public, ce qui se passe dans les endroits les plus reculés du pays.
Au secrétariat des rédactions et plus précisément à la section saisie, le courant est bien passé entre la MENA et les femmes qui y travaillent.
Magnifier une collaboration
Pour encourager celles-ci dans leur tâche quotidienne, elle leur a promis 4 ordinateurs. Le directeur de l’imprimerie, David Ganou, a expliqué le processus de fabrication des titres Sidwaya. Il a également fait part à la ministre du besoin pressant d’obtenir des outils plus performants qui vont sans doute aider à la parution à temps, et à l’amélioration de la qualité des produits Sidwaya. A la fin de la visite, le ministre en charge de l’Education a confié : « Nous avons vu dans quelle condition le travail est effectué. Le personnel est très engagé, jeune et motivé. Il y a un minimum de conditions qui sont réunies pour que les agents arrivent à travailler. Sidwaya a déjà fait beaucoup pour le MENA. Chaque fois que nous avons eu besoin de lui, il a été là. Il est important de voir comment bien travailler avec un tel organe ».
Quant à la parution du journal en langues nationales mooré, dioula et fulfuldé dans le quotidien de tous les Burkinabè, Koumba Boly retient que c’est "un acte symbolique, fort. Une forme de valorisation de notre culture, du patrimoine linguistique que les Editions Sidwaya ont accepté démarrer dans des conditions pas faciles. Elles ont préfinancé, organisé et assuré tout, avant que mon département agisse". "Nous saluons cet engagement qui vise à porter l’information à tous les citoyens du pays, quelle que soit la langue parlée", a-t-elle poursuivi.
Pour marquer son passage aux Editions Sidwaya, Mme Boly a laissé ceci dans le livre d’or : « Suite à la visite organisée au niveau du siège des Editions Sidwaya, je voudrais saisir l’opportunité pour magnifier la collaboration, féliciter le DG et son équipe pour le travail pertinent accompli au quotidien et de façon diversifiée. Je compte aussi sur lui et son équipe pour le bonheur des enfants burkinabè. Bon vent à ce journal et que Dieu les guide au quotidien ».
