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Affaire ’’charbon fin’’ : les experts rendent compte aux parties

Publié le jeudi 3 decembre 2020  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Affaire charbon fin
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Les experts commis dans l’expertise de l’affaire dite de ‘’charbon fin IAM Gold Essakane’’ sont à la tâche pour déterminer la nature et la composition de chaque matériau de la cargaison saisie, depuis leur prestation de serment le 22 juillet 2020. Le mercredi 2 décembre dernier, les différentes parties ont eu une rencontre au cours de laquelle l’évolution de l’expertise était au centre des échanges.

« Il s’est agi de communiquer un certain nombre d’informations aux différentes parties par rapport à la suite à donner à l’expertise. Il y avait plusieurs étapes, à savoir l’état des lieux et l’échantillonnage. Toutes ces étapes ont été bouclées. Nous nous préparons à l’envoi les échantillons dans le laboratoire désigné pour les analyses. Nous avons fait savoir aux parties comment cette étape va être organisée », a confié Joël Ilboudo métallurgiste à la sortie de plus de 2h d’échanges.

Deux personnes morales, la société IAM Gold Essakane SA et la société Bolloré Transports & Logistics SA Burkina Faso, sont poursuivies dans cette affaire. En outre, 12 personnes physiques des deux sociétés citées plus haut, de la Direction générale des mines et de la géologie (DGMG), du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) et de la Direction générale des douanes (DGD) sont poursuivies essentiellement pour fraude en matière de commercialisation de l’or. Cette expertise en cours est due au fait que la partie défenderesse dans ce dossier ne qualifie pas d’expertise le rapport qui a été initialement livré par un douanier et un chimiste.

Les nouveaux spécialistes commis avaient trois mois à compter de la prestation de leur serment le 22 juillet 2020 pour produire un rapport. Mais visiblement, ce délai n’a pas été respecté. « Il y a eu une ordonnance qui a prolongé le mandat des experts de trois autres mois. En fonction de l’évolution du travail, le tribunal jugera de la nécessité de prolonger le mandat des experts ou pas », a affirmé Joël Ilboudo. Selon lui, il n’y a pas une raison spécifique au retard. L’explication à l’écouter, c’est le fait que l’échantillonnage ait pris plus de temps que prévu. « On a pris plus d’un mois pour cette étape. Et quand l’échantillonnage est fini, il fallait maintenant s’organiser pour envoyer les échantillons. C’est cette étape qui est en train d’être mise en place ».

Pour l’heure, il est difficile d’arrêter une date de disponibilité du rapport. Toutes ces informations ont été communiquées aux différentes parties qui n’ont pas trouvé d’objection à faire. Au regard de la nature du dossier, la rumeur court que les fins limiers reçoivent des appels de gens qui n’ont pas intérêt à ce que la vérité éclate. Le porte-parole des deux commis à la tâche rassure qu’il travaille sans pression: « Je n’ai aucune pression. Moi particulièrement, je ne suis pas perturbé », a-t-il rassuré.



Halima K
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