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Présidentielles et législatives couplées du 20 novembre: le vote clôturé dans le calme, mais des dizaines de bureaux de vote n’ont pu ouvrir au Sahel et à l’Est

Publié le dimanche 22 novembre 2020  |  aOuaga.com
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso/Présidentielle et législatives : 5000 burkinabé votent dans le calme en Côte d’Ivoire
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Près de 6,5 millions de Burkinabè ont voté ce dimanche 22 novembre 2020 pour élire à la fois leur nouveau président de la République et leurs représentants à l’Assemblée nationale. Au Sahel, une zone en proie au terrorisme, 37 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir à cause de l’insécurité sur l’ensemble des 165 bureaux de vote de la commune. Ce sont plus de 11 000 électeurs qui n’ont pu voter ce dimanche.

Le premier responsable de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Barry, s’est réjoui du bon déroulement du scrutin de ce dimanche au cours d’une conférence de presse que l’organe en charge des élections a organisé en début d’après-midi. Malgré quelques petits problèmes, l’ensemble des bureaux de vote ont pu ouvrir dans le temps. Le matériel manquant a été acheminé au besoin. Dans certaines zones, où la CENI ne pensait pas pouvoir ouvrir des bureaux, certains bureaux ont pu ouvrir. Et dans d’autres zones, principalement en raison de la situation sécuritaire, des bureaux prévus n’ont finalement pas pu ouvrir et certains ont même dû fermer. Tel est le bilan globalement appréciable dressé par la CENI.

Toutefois, et la CENI ne l’a pas occulté, des difficultés d’organisations ont été notées, notamment dans l’extrême-nord à Tin-Akoff où la population a dû patienter avant d’accomplir son devoir citoyen. Le personnel et le matériel électoral n’ont pas pu quitter la localité de Gorom-Gorom pour des raisons sécuritaires. Il faut rappeler que c’est dans cette zone que 14 militaires ont été tués dans une embuscade le 11 novembre dernier.

Selon une source dans la région de l’Est également, certains bureaux de vote de Diapaga ont dû être fermés. Des hommes armés auraient menacé de représailles les conseillers des villages. Même les bureaux où le vote avait commencé ont dû fermer. Le matériel électoral a été ramené dans le chef-lieu de la province.

Sur le terrain, les forces de l’ordre ont été massivement déployées pour la sécurisation du scrutin. L’objectif est de prévenir toute attaque de terroristes pouvant perturber les opérations électorales. En raison de la situation sécuritaire dans cette zone, près de 6% des bureaux de vote du pays ne pouvaient d’ailleurs pas ouvrir. En définitive, selon le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salfo Kaboré, aucun incident majeur n’a été signalé de son côté.



Adams Louis
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